- 15 juillet : Saint Bonaventure de Bagnorea : 
 
Cardinal et Docteur de l'Eglise
 
Saint Bonaventure naquit en Tosane en 1218. Il entra dans l'Ordre franciscain. A trente ans il fut docteur. On lui décerna le titre de Docteur Séraphique.
 
Nommé général de son Ordre, puis Cardinal del'Eglise, il mourut en 1274 lors du Concile de Lyon où Grecs et Latins admirèrent à l'envi sa chaleur et sa clarté qui en faisaient un flambeau de la foi.
 
Il est le saint Proctecteur des coursiers et des théologiens. Son nom est d'origine latine et signifie qui est chanceux.
 
Source : Missel vespéral romain, Editeurs Desclée de Brouwer (Belgique) 1937. 
 
Saint Bonaventure : « Oui, la Miséricorde de notre Dieu est immense. Quand même en vous se trouveraient tous les péchés qui ont jamais été, tous les crimes qui seront commis à l’avenir, la Miséricorde du Seigneur l’emporterait encore infiniment sur tout cela »
 
Oeuvres spirituelles dans L’Aiguillon de l’amour divin, chap. 8
 

Salve Regina en paraphrase de St Bnaventure.
 
Les Sept Paroles de Jésus en Croix de Saint Bonaventure.
 
Prière à la Sainte Vierge de Saint Bonaventure.
 
Deux des sept Paroles de Saint Bonaventure avec deux prières.
 
La consultation de ses Oeuvres complètes
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 15 juillet
 
CHAPITRE IV
 
Article I - QUE FUT CETTE PLÉNITUDE FINALE AU MOMENT DE LA MORT DE LA SAINTE VIERGE
 
Article II - L'ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE
 
De plus, comme le motif de notre foi est l'autorité de Dieu révélateur, l'Assomption n'est définissable comme dogme de foi que si elle a été révélée par Dieu au moins implicitement.
Mais il ne suffit pas qu'il y ait eu une révélation pri­vée, faite à une personne privée comme la révélation faite à Jeanne d'Arc ou à Bernadette de Lourdes ou aux petits bergers de la Salette.
 
Ces révélations privées peu­vent par leurs résultats devenir publiques en un sens, mais elles ne font pas partie du dépôt de la Révélation commune, infailliblement proposée par l'Eglise à tous les fidèles, elles fondent seulement une pieuse croyance distincte de la foi catholique.
 
Il ne suffit pas non plus d'une révélation privée comme celle faite à sainte Marguerite-Marie sur le culte à rendre au Sacré-Cœur, car une révélation de ce genre reste pri­vée, et elle attire seulement l'attention sur les conséquen­ces pratiques d'une vérité de foi déjà certaine, ici sur cette vérité déjà connue que le Sacré-Cœur de Jésus mérite l'adoration ou le culte de latrie.
 
Pour que l'Assomption de Marie soit certaine et puisse être proposée à l'Eglise universelle, il a fallu une révéla­tion publique faite aux Apôtres ou au moins à l'un d'eux, par exemple à saint Jean; car après la mort du dernier des apôtres, le dépôt de la Révélation commune est clos.
 
Enfin la résurrection anticipée de Marie et son entrée au ciel, corps et âme, est un fait contingent qui dépend du libre arbitre de Dieu; il ne peut ainsi se déduire avec certitude d'autres vérités de foi qui n'auraient pas de connexion nécessaire avec lui.
 
Il faut donc pour que l'Assomption de Marie soit cer­taine et puisse être proposée universellement à la foi des fidèles, qu'elle ait été révélée aux Apôtres, au moins à l'un d'eux, soit de façon explicite, soit de façon implicite ou confuse qui s'est explicitée plus tard. Voyons ce que manifestent à ce sujet les documents de la Tradition, puis les raisons théologiques qui ont été communément alléguées, au moins depuis le VII° siècle.
 

1° Par les documents de la Tradition ce privilège apparaît au moins implicitement révélé
 
Sans doute, on ne peut pas prouver directement ni par l'Ecriture, ni par les documents primitifs de la Tradition, que ce privilège a été révélé explicitement à l'un des Apôtres, car aucun texte de l'Ecriture ne contient cette affirmation explicite, et les documents primitifs de la Tradition sur ce point font défaut.
 
Mais on prouve indirectement par les documents postérieurs de la Tradition qu'il y a eu une révélation an moins implicite, car il y a certainement, à partir du VII° siècle, des faits qui ne s'expliqueraient pas sans elle.
 
Dès le VII° siècle au moins l'Eglise presque tout entière, en Orient et en Occident, célébrait la fête de l'Assomption. A Rome, le pape Sergius (687-707) ordonnait une procession solennelle ce jour-là.
 
Plusieurs théologiens et liturgistes prétendent même qu'elle existait avant saint Grégoire le Grand († 604) et ils citent à l'appui de leur opinion la collecte de la messe de l'Assomption con­tenue dans le sacramentaire appelé grégorien, mais pro­bablement postérieur, où l'on trouve ces mots : « Nec tamen mortis nexibus deprimi potuit.»
 
D'après le témoignage de saint Grégoire de Tours, la fête de l'Assomption semble bien se célébrer en Gaule au VI° siècle. On l'y célébrait certainement au VII° siè­cle, comme le prouvent le Missale gothicum et le Missale gallicanum vetus, qui remontent à la fin de ce siècle et qui contiennent de belles prières pour la messe de l'As­somption.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 15 juillet
 


                                    
 
- 14 juillet : Saint Camille de Lellis :
 
Prêtre
 
Il naquit en 1550 dans les Abruzzes (Italie) à Bucchianico. Après une jeunesse très tumultueuse, Camille tomba malade.
 
Un vilain ulcère au pied l'obligea à entrer à l'hôpital pour y recevoir des soins. Pour payer ce qu'il devait, il travailla comme infirmier mais se fit renvoyer suite à son inexpérience.
 
Après des services rendus aux capucins, il entra dans l'Ordre. Mais à la suite d'une nouvelle hospitalisation,  il changea ses projets et fonda une Congrégation d'infirmiers.
 
Il mourut à Gênes en 1614. Il fut canonisé en 1746. Il est le saint Protecteur des infirmiers, et des malades. Son nom est d'origine phénicienne et signifie  "prêtre qui participe aux sacrifices
inhabituels"
 
Biographie de Saint Camille de Lellis.
 
Son testament, et une prière à Saint Camille de Lellis.
 
Neuvaine à Saint Camille de Lellis.
 
La liturgie de la Tradition pour la fête de Saint Camille de Lellis.
 
Le site des amis de Saint camille.  La Famille Camilienne.
 
Camille de Lellis Témoin de la Miséricorde
 
Un abrégé de la vie de Saint Camille.
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 14 juillet
 
CHAPITRE IV
 
Article I - QUE FUT CETTE PLÉNITUDE FINALE AU MOMENT DE LA MORT DE LA SAINTE VIERGE haut
 
« Mesurez, si vous pouvez, à son amour la sainte impa­tience qu'elle avait d'être réunie à son Fils... Si le grand apôtre saint Paul veut rompre incontinent les liens du corps, pour aller chercher son maître à la droite de son Père, quelle devait être l'émotion du sang maternel !
 
Le jeune Tobie, pour une absence d'un,an, perce le cœur de sa mère d'inconsolables douleurs. Quelle différence entre Jésus et Tobie ! et quels regrets la Vierge ne ressentait-­elle pas de se voir si longtemps séparée d'un Fils qu'elle aimait uniquement !
 
Quoi, disait-elle, quand elle voyait quelque fidèle partir de ce monde, par exemple, saint Etienne, et ainsi des autres, quoi, mon Fils, à quoi me réservez-vous désormais, et pourquoi me laissez-vous ici la dernière ? ... Après m'avoir amenée au pied de votre croix pour vous voir mourir, comment me refusez-vous si longtemps de vous voir régner ? Laissez, laissez seule­ment agir mon amour ; il aura bientôt désuni mon âme de ce corps mortel, pour me transporter à vous, en qui seul je vis.
 
« Cet amour étant si ardent, si fort et si enflammé, il n'envoyait pas un désir au ciel, qui ne dût tirer avec soi l'âme de Marie.
 
« Alors la divine Vierge rendit, sans peine et sans vio­lence, sa sainte et bienheureuse âme entre les mains de son Fils. Comme la plus légère secousse détache de l'ar­bre un fruit déjà mûr... ainsi fut cueillie cette âme bénie, pour être tout d'un coup transportée au ciel; ainsi mou­rat la divine Vierge par un élan de l'amour divin. »
 
Nous voyons en cette très sainte mort la plénitude finale de grâce telle qu'elle peut être sur terre, elle corres­pond admirablement à la plénitude initiale qui n'a cessé de grandir depuis l'instant de l'Immaculée Conception, et elle dispose à la plénitude consommée du ciel, qui est toujours proportionnée chez les élus au degré de leurs mérites au moment même de leur mort.
 
Article II - L'ASSOMPTION DE LA SAINTE VIERGE
 
Que faut-il entendre par l'Assomption de Marie ? On entend dans l'Eglise universelle par cette expression que la Sainte Vierge, peu après sa mort et sa résurrection glo­rieuse, fut élevée corps et âme au ciel pour toujours au­-dessus des saints et des anges. On dit Assomption et non pas Ascension, comme pour Notre-Seigneur, car Jésus par sa puissance divine a pu s'élever lui-même au ciel, tandis que Marie ressuscitée y a été élevée par la puis­sance divine jusqu'au degré de gloire où elle-avait été prédestinée.
 
Ce fait de l'Assomption était-il accessible aux sens, et, s'il y avait des témoins, en particulier les Apôtres, ou au moins l'un d'eux, saint Jean, ont-ils pu de leurs yeux cons­tater ce fait ?
 
Il y a eu certes dans ce fait quelque chose de sensible, c'est l'élévation du corps de Marie vers le ciel. Mais le terme de cette élévation, c'est-à-dire l'entrée au ciel et l'exaltation de Marie au-dessus de tous les saints et des anges, a été invisible ou inaccessible aux sens.
Sans doute, si des témoins ont trouvé vide le tombeau de la Mère de Dieu, et si ensuite ils ont constaté sa résur­rection et son élévation vers le ciel, ils ont pu présumer qu'elle était entrée au ciel, et que Notre-Seigneur l'avait associée à la gloire de son Ascension.
 
Mais une présomption n'est pas une certitude. Absolu­ment parlant, le corps glorieux de Marie aurait pu être transporté en un autre lieu invisible, celui par exemple où avait été momentanément le corps de Jésus ressuscité entre les apparitions qui suivirent sa résurrection.
 
Si une présomption n'est pas une certitude, comment l'entrée au ciel de la Sainte Vierge a-t-elle été connue d'une façon certaine ?
 
Pour cela, il faut qu'elle ait été révélée par Dieu lui-­même. L'Ascension le fut explicitement, remarque saint Thomas, par l'intermédiaire des anges qui dirent « Hommes de Galilée, pourquoi vous arrètez-vous à regar­der le ciel ? Ce Jésus qui, du milieu de vous, a été enlevé au ciel, en viendra de la même manière que vous l'avez vu monter. »
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 14 juillet
 


                                    
 
-  13 juillet : Bienheureux Jacques de Voragine :
 
Archevêque
 
Jacques naquit à Varazze (Italie) en 1228. Il prit l'habit des Frères Prêcheurs en 1244. En 1258, il fut sous-prieur du couvent à Gênes, puis prieur des couvents d'Asti et de Gênes.
 
Il écrivit la Légende Dorée en 1260 mais la remania jusqu'à sa mort. En 1292 il fut convoqué par Nicolas IV qui voulait le consacrer Archevêque de Gênes, mais arrivant à Rome alors que le pape était gravement malade, ce furent finalement les Cardinaux qui le nommèrent Archevêque le dimanche suivant Pâques.
 
Il remplit sa tache avec grand dévouement et mourut à Gênes en juillet 1298.
 
Bx Jacques de Voragine :« Nous vous supplions, Seigneur, d'augmenter, avec le nombre de nos intercesseurs, l’abondance de votre Miséricorde après laquelle nous soupirons. »
 
La Légende Dorée du Bienheureux Jacques de Voragine.
 
Pour Saint Laurent martyr.
 
Pour l'Assomption de la Sainte Vierge.
 
Pour la fête de Tous les Saints
 
-  13 juillet : Sainte Teresa de los Andes :
 
Religieuse
 
Juanita Fernández Solar est la première chilienne élevée à l'honneur des autels.
 
Elle naquit à Santiago du Chili le 13 juillet 1900, dans une famille chrétienne aisée.
 
Elle entra au Carmel et prit le nom de Thérèse de Jésus.
Elle n'y vécut pas même une année entière car elle mourut le 12 avril 1920.
 
"Le Christ, ce fou d'amour, m'a rendue folle", disait-elle. Tous ses efforts furent concentrés pour ressembler à Jésus et à se configurer au Christ.
 
Elle fut béatifiée en 1987 et canonisée le 21 mars 1993 par le Pape Jean-Paul II. Sa fête a été fixée au 13 juillet.
 

Biographie de Sainte Teresa de los Andes.
 
Homélie de béatification de Teresa de los Andes par St Jean Paul II.
 
Prière par l'intercession de Sainte Teresa de los Andes.
 
Une lettre à son frère Lucho.
 
Site qui lui est consacré. 
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 13 juillet
 
CHAPITRE IV
 
Article I - QUE FUT CETTE PLÉNITUDE FINALE AU MOMENT DE LA MORT DE LA SAINTE VIERGE haut
 
Mais Jésus a accepté et offert sa douloureuse passion et sa mort pour notre salut, et Marie, au Calvaire surtouta offert son Fils pour nous, en s'offrant elle-même avec lui. Elle a fait, comme lui, pour nous le sacrifice de sa vie, dans le martyre du cœur le plus généreux après celui de Notre-Seigneur.
 
Lorsque, plus tard, l'heure de sa mort arriva, le sacri­fice de sa vie était déjà fait, et il se renouvela en prenant la forme parfaite de ce que la tradition a appelé la mort d'amour, qui n'est pas seulement la mort en état de grâce ou dans l'amour, mais qui est une suite de l'intensité d'un amour calme et très fort, par lequel l'âme, mûre pour le ciel, quitte son corps et va s'unir à Dieu dans la vision immédiate et éternelle de la patrie, comme un grand fleuve se jette dans l'océan.
 
Sur les derniers instants de Marie, il faut redire ce qu'a écrit saint Jean Damascène, « qu'elle mourut d'une mort extrêmement paisible ». C'est ce qu'expli­que admirablement saint François dans son Traité de l'amour de Dieu, l. VII, ch. XIII et XIV : « Que la Très Sainte Vierge, Mère de Dieu mourut d'amour pour son Fils. » - « Il est impossible d'imaginer, dit-il, qu'elle soit morte d'autre sorte de mort que de celle d'amour : mort la plus noble de toutes, et due, par conséquent, à la plus noble vie...
 
Si les premiers chrétiens furent dits n'avoir qu'un cœur et une âme (Act. Ap., IV, 32) à cause de leur parfaite mutuelle dilection; si saint Paul ne vivait plus lui-même, mais Jésus-Christ vivait en lui (Gal., II, 20), à raison de l'extrême union de son cœur à celui de son Maitre,... combien est-il plus véritable que la sacrée Vierge et son Fils n'avaient qu'une âme, qu'un cœur et qu'une vie... en sorte que son Fils vivait en elle ! Mère la plus aimante et la plus aimée qui pouvait être..., d'un amour incomparablement plus éminent que celui de tous les ordres des Anges et des hommes, à mesure que les noms de Mère unique et de Fils unique sont aussi des noms au-dessus de tous autres noms en matière d'a­mour...
 
« Or, si cette Mère vécut de la vie de son Fils, elle mou­rut aussi de la mort de son Fils ; car quelle est la vie, telle est la mort... Ayant assemblé en son esprit, par une très vive et continuelle mémoire, tous les plus aimables mys­tères de la vie et de la mort de son Fils, et recevant tou­jours à droit fil parmi cela les plus ardentes inspirations que son Fils, soleil de justice, jetât sur les humains au plus fort du midi de sa charité,... enfin le feu sacré de ce divin amour la consuma toute, comme un holocauste de suavité; de sorte qu'elle en mourut, son âme étant toute ravie et transportée entre les bras de la dilection de son Fils... »
 
Ch. XIV : « Elle mourut d'un amour extrêmement doux et tranquille. »
« Le divin amour croissait à chaque moment dans le cœur virginal de notre glorieuse Dame, mais par des croissances douces, paisibles et continues, sans agitation, ni secousse, ni violence quelconque... comme un grand fleuve qui, ne trouvant plus d'obstacle en la plaine, y coule doucement sans effort...
 
« Comme le fer, s'il était quitte de tout empêchement, serait attiré fortement, mais doucement par l'aimant, en sorte que l'attraction serait toujours plus active et plus forte à mesure que l'un serait plus près de l'autre et que le mouvement serait plus proche de sa fin, ainsi la très sainte Mère n'ayant rien en soi qui empêchât l'opération du divin amour de son-Fils, elle s'unissait avec iceluy d'une union incomparable, par des extases douces, paisi­bles et sans effort... Si que la mort de cette Vierge fut plus douce qu'on ne peut se l'imaginer, son Fils l'attirait suavement « à l'odeur de ses parfums »...L'amour avait donné près de la croix à cette divine Epouse les suprê­mes douleurs de la mort; certes, il était raisonnable qu'enfin la mort lui donnât les souveraines délices de l'a­mour. »
 
Bossuet s'exprime de même dans son Ier sermon pour la fête de l'Assomption, Ier point : « Si aimer Jésus, et être aimé de Jésus, ce sont deux choses qui attirent les divines bénédictions sur les âmes, quel abîme de grâces n'avait point, pour ainsi dire, inondé celle de Marie ! Qui pourrait décrire l'impétuosité de cet amour mutuel, à la­quelle concourait tout ce que la nature a de tendre, tout ce que la grâce a d'efficace ? Jésus ne se lassait jamais de se voir aimé de sa mère : cette sainte mère ne croyait jamais avoir assez d'amour pour cet unique et ce bien-­aimé; elle ne demandait d'autre grâce à son Fils, sinon de l'aimer, et cela même attirait sur elle de nouvelles grâ­ces
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 13 juillet
 


                                    
 
- 12 juillet : Saints Louis et Zélie Martin
 
Zélie Martin jusqu'au bout de sa vie, a porté son épreuve, elle l'a conduite aux pieds de la Vierge Marie à Lourdes.
Louis Martin a déposé son chemin sur l'autel de pierre en holocauste d'amour.
 
Tous les deux ont choisi d'être au pied de la croix en enfants fidèles et en compassion.
 
Tout est offrande. Mais comment réussir à trouver ce passage qui nous permet de se hisser de l'ombre à la lumière ?
 
Saint Pierre Chrysologue nous dit : Offre à Dieu ta vie, l'oblation du jeûne
pour qu'il y ait là une offrande pure, un sacrifice saint, une victime vivante qui insiste en ta faveur et qui soit donnée à Dieu. Celui qui ne lui donnera pas cela n'aura pas d'excuse, parce que on a toujours soi-même à offrir. Mais pour que ces dons soient agréés, il faut que vienne ensuite la Miséricorde. Le jeûne ne porte pas de fruit s'il n'est pas arrosé par la Miséricorde. Car ce que tu n'abandonnes pas à autrui tu ne l'auras pas.?
 
Les épreuves de famille, de maladie, dans le travail, nous guettent et nous harcèlent. Tout est démesuré et injuste quand cela se passe en nos vies et en nos proches. Dans la recherche d'une communion fraternelle sachons écouter l'autre, sachons offrir ce qui nous est donné car Dieu ne reprend-il pas ce qu'Il donne à celui qu'Il aime ? Cette offrande qui doit être la nôtre, ouvre la porte à la charité, grande vertu théologale si proche de la Miséricorde. Louis et Zélie Martin ont tout donné. Ils ont tout offert, sans distinction. Toujours ils ont semé pour faire grandir dans la patrie céleste. Sommes-nous capables de semer et d'attendre la récolte avec patience et humilité ? Car déjà accepter d'être dans la main du Père, n'est-ce pas déjà accepter sa bénédiction ?
 
Prière
Louis et Zélie Martin, donnez-nous d'avoir accès à une compréhension d'amour de nos épreuves et maladies.
Intercédez pour nous, que nous puissions être dans l'offrande de l'épreuve, les porteurs d'eau qui nettoient les plaies de Celui qui a tout donné pour nous.
Source : mariereine.com
 
Neuvaine à Saints Louis et Zélie Martin
 
Les litanies des bienheureux Louis et Zélie Martin
 
L'homélie de béatification par Mgr Saraiva Martins
 
Sanctuaire de Saints Louis et Zélie Martin à Alençon (France)
 
Une biographie de la Sainte Zélie Guérin,
 
une biographie de Saint  Louis Martin dans le site des Sancuaires de Lisieux. 
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 12 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Les principales vertus de Marie
 
Toutes les vertus, même celles qui sont en apparence opposées, s'unissaient en elle avec une parfaite harmonie, qui fait penser à la simplicité éminente de Dieu où se fondent ensemble les perfections absolues les plus diffé­rentes comme l'infinie justice et l'infinie Miséricorde.
 
Tels sont les dons intellectuels de Marie et ses princi­pales vertus, qui ont fait d'elle le modèle de la vie con­templative, unie au plus grand dévouement à l'égard du Verbe incarné, et à l'apostolat caché le plus profond et le plus universel, puisque personne n'a été associé comme elle à l'œuvre immense de la rédemption, comme nous le verrons plus loin en parlant de sa médiation univer­selle.
 
Ce que nous venons de dire des principales vertus de Marie, de ses dons intellectuels et de leur harmonie nous montre plus concrètement ce qu'a été en elle le progrès spirituel, et comment la plénitude de grâce a considérablement augmenté en elle à l'instant de l'Incar­nation et dans les principaux mystères qui ont suivi : à la nativité du Sauveur, à la présentation de Jésus au tem­ple, lors (le la fuite en Egypte, pendant la vie cachée de Nazareth, plus encore au Calvaire, à la Pentecôte, et lors­qu'elle assistait et communiait à la messe célébrée par saint Jean.
 
Il convient de traiter maintenant de la plénitude finale de grâce au moment de sa mort, et à l'instant de son entrée au ciel. Nous pouvons suivre ainsi les phases suc­cessives de la vie spirituelle de Marie depuis l'Immaculée Conception jusqu'à sa glorification, tel le cours d'un fleuve qui provient d'une source très haute et qui, en fer­tilisant tout sur son passage, va se jeter dans l'océan.
 


CHAPITRE IV
 
La plénitude finale de grâce en Marie
 
Pour considérer cette plénitude finale sous ses divers aspects, il faut dire d'abord ce qu'elle fut au moment de la mort de la Sainte Vierge, rappeler ce qu'enseigne le magistère ordinaire de l'Eglise sur l'Assomption et par­ler enfin de cette plénitude finale de grâce telle qu'elle s'épanouit éternellement au ciel.
 

Article I - QUE FUT CETTE PLÉNITUDE FINALE AU MOMENT DE LA MORT DE LA SAINTE VIERGE haut
 
Marie fut laissée au monde après Jésus-Christ pour consoler l'Eglise, dit Bossuet[207]. Elle le fit par sa prière, par ses mérites qui ne cessèrent de grandir; elle soutint ainsi les Apôtres dans leurs travaux et leurs souffrances et elle exerça un apostolat caché profond en fécondant le leur.
 
Nous avons vu plus haut, en parlant des conséquences du privilège de l'Immaculée Conception, qu'en Marie, comme en Notre-Seigneur, la mort ne fut pas une suite du péché originel dont ils furent préservés.
 
Elle fut une suite de la nature humaine, car l'homme par sa nature est mortel comme l'animal; il n'était immortel à l'origine que par un privilège préternaturel concédé dans l'état d'innocence; ce privilège étant perdu par suite de la faute du premier homme, la nature apparut telle qu'elle est par elle-même : sujette à la douleur et à la mort.
 
Le Christ, venant comme Rédempteur, fut conçu in carne passibili, dans une chair passible et mortelle. Il faut en dire autant de la Sainte Vierge.
 
La mort fut donc en eux une suite, non pas du péché originel, dont ils furent préservés, mais de la nature humaine laissée à ses lois naturelles, après la perte du privilège de l'im­mortalité.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 12 juillet
 


                                    
- 11 juillet : Saint Benoît de Nursie :
 
Religieux
 
Saint Benoit naquit en 480. Abbé Fondateur du monastère du Mont Cassin, berceau de l'ordre des Bénédictins, il est l'auteur d'une règle monastique, basée sur la prière liturgique et le travail manuel bien connue grâce à sa devise "prie et travaille", qui connut une grande diffusion et inspira de nombreux ordres religieux.
 
Il est considéré comme étant le père du monachisme occidental.  Il mourut en 547. Il est souvent représenté avec un livre et la crosse abbatiale, un corbeau portant un morceau de pain dans son bec, un calice orné de serpentins, un bâton ou un fouet de verges.
 
Il est le saint protecteur des agriculteurs, des architectes italiens, des chimistes, des paysans, des ingénieurs et des spéléologues et promulgué saint Patron de l'Europe en 1964 par Paul VI. Son nom provient du latin qui signifie '"qui est béni".
 
A la découverte de Saint Benoît.
 
Saint Benoît Patron de l'Europe, des prières à St Benoît,
 
les litanies de St Benoît et une neuvaine
 
la vie de saint Benoît au livre II des Dialogues de St Grégoire le Grand
 
Le Moine et la Miséricorde par un moine bénédictin et la Règle de Saint Benoît,
 
l'audience générale de Benoît XVI du 9 avril 2008 à propos de St Benoît.
 
Ordre de Saint Benoît, la Miséricorde, cœur de la vie chrétienne.
 
Abbaye Notre-Dame de Miséricorde à Rosans à l'école de Saint Benoît.
 
Famille Bénédictine de la Miséricorde.
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 11 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Les principales vertus de Marie
 
Cette justice en elle fut toujours unie à la Miséricorde, avec son Fils, elle pardonna toutes les injures qui lui étaient faites, et montra la plus grande commisération pour les pécheurs et pour les affligés. Aussi l'Eglise l'ap­pelle-t-elle : Mère de Miséricorde, Notre Dame du perpé­tuel secours, titre que redisent des milliers de sanctuaires dans les divers pays du monde ; par elle se réalise cette parole du psalmiste : « Misericordia Dei plena est terra. »
 
La force ou la fermeté de l'âme qui ne se laisse pas abattre par les plus grands dangers, les plus durs travaux et les plus pénibles, afflictions, apparut en Marie à un degré non moins éminent, surtout pendant la Passion du Sauveur, lorsqu'elle resta debout au pied de la croix, sans défaillir, selon le témoignage de saint Jean (XIX, 25).
 
On sait que Cajetan a écrit un opuscule De spasmo Virginis contre l'opinion d'après laquelle Marie se serait évanouie sur le chemin du Calvaire. Médina, Tolet, Suarez et l'en­semble des théologiens, ont également rejeté cette opi­nion.
 
La Sainte Vierge fut soutenue par les inspirations du don de force au point qu'elle a mérité par le martyre du cœur d'être appelée Reine des martyrs, du fait qu'elle a intérieurement participé aux douleurs de son Fils plus profondément et plus généreusement que tous les mar­tyrs dans leurs tourments extérieurs. C'est ce que l'Eglise rappelle en la fête de la Compassion de la Sainte Vierge, et en celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs, par­ticulièrement dans le Stabat, où il est dit :
 
Fac ut portem Christi mortem, Faites que je porte la mort du Christ,
Passionis fac consortem Faites-moi partager sa passion
Et plagas recolere. et vénérer ses saintes plaies.
 
Fac me plagis vulnerari, Faites que, blessé de ses blessu­res
Fac me cruce inebriari, Je sois enivré de la croix
Et cruore Filii. et du sang de votre Fils.
 
C'est le plus haut degré de la force, de la patience et de la magnanimité ou grandeur d'âme dans la plus extrême affliction.
 
La tempérance sous ses différentes formes, en particu­lier la virginité parfaite, apparut dans son angélique pu­reté, qui assurait en tout la prédominance de l'âme sur le corps, celle des facultés supérieures sur la sensibilité, de telle sorte que Marie était de plus en plus spirituali­sée; l'image de Dieu resplendissait en elle comme en un très pur miroir sans trace aucune d'imperfection.
 
L'humilité n'eut jamais en elle à réprimer le moindre premier mouvement d'orgueil ou de vanité, mais elle, la portait à l'acte propre de cette vertu, à reconnaître pratiquement que par elle-même elle n'était rien et ne pou­vait rien, sans la grâce, dans l'ordre du salut, aussi s'in­clinait-elle devant l'infinie majesté de Dieu et devant ce qu'il y avait de lui en tout être créé. Plus qu'aucune autre créature elle a mis sa grandeur en Dieu, en elle se réalise éminemment cette parole du Missel - Deus humi­lium celsitudo.
 
Le jour de l'Annonciation elle dit : « Je suis la ser­vante du Seigneur » et dans le Magnificat elle rend grâces au Très-Haut d'avoir daigné regarder son infime condi­tion. Au jour de la purification, elle se soumet à une loi qui n'a pas été portée pour elle.
 
Toute sa vie son humilité se manifeste par tout son extérieur, sa parfaite modes­tie, sa pauvreté volontaire, les travaux manuels très sim­ples qu'elle accomplit, alors qu'elle a reçu les plus gran­des grâces qu'aucune autre créature ne recevra jamais.
 
Sa douceur correspondait à son humilité selon cette pa­role de la liturgie : Virgo singularis inter omnes mitis ; même à l'égard de ceux qui crucifiaient son Fils elle n'a proféré aucune parole d'indignation, mais avec lui elle leur a pardonné en priant pour eux; c'est la plus grande perfection de la douceur, unie à celle de la force.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 11 juillet
 


                                    
 
- 9 juillet : Sainte Véronique Giuliani :
 
Vierge
 
Véronique naquit le 27 septembre 1660 à Mercatello sul Metauro dans la province des Marches (Italie).
 
Elle entra chez les Clarisses de Citta del Castello à l'âge de dix-sept ans.
 
Elle fut favorisée de nombreuses grâces mystiques particulièrement sur la Passion de Notre Seigneur Jésus-Christ qu'elle consigna entre autres révélations dans un journal édité sous le titre de "Trésor caché".
 
Elle reçut les stigmates et mourut le 9 juillet 1727 à Citta del Castello en Ombrie. Son nom provient du grec qui signifie "victorieuse"
 
Biographie de Ste Véronique Giuliani.
 
Liturgie traditionnelle pour sa fête.
 
Sainte Véronique Giuliani, l’épouse mystique du Crucifix.
 
Véronique Giuliani, une sainte extraordinaire.
 
Les derniers mots de sainte Véronique Giuliani.
 
La vision du Purgatoire de Ste Véronique Giulani.
 
La vision de l'Enfer de Ste Véronique Giuliani.
 
Le chapelet médité et les litanies mariales de Ste Véronique Giuliani.
 
Catéchèse de Benoît XVI de Ste Véronique Giuliani du 15/12/2010.
 
- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 9 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Les principales vertus de Marie
 
Cette justice en elle fut toujours unie à la miséricorde, avec son Fils, elle pardonna toutes les injures qui lui étaient faites, et montra la plus grande commisération pour les pécheurs et pour les affligés. Aussi l'Eglise l'ap­pelle-t-elle : Mère de Miséricorde, Notre Dame du perpé­tuel secours, titre que redisent des milliers de sanctuaires dans les divers pays du monde ; par elle se réalise cette parole du psalmiste : « Misericordia Dei plena est terra. »
 
La force ou la fermeté de l'âme qui ne se laisse pas abattre par les plus grands dangers, les plus durs travaux et les plus pénibles, afflictions, apparut en Marie à un degré non moins éminent, surtout pendant la Passion du Sauveur, lorsqu'elle resta debout au pied de la croix, sans défaillir, selon le témoignage de saint Jean (XIX, 25).
 
On sait que Cajetan a écrit un opuscule De spasmo Virginis contre l'opinion d'après laquelle Marie se serait évanouie sur le chemin du Calvaire. Médina, Tolet, Suarez et l'en­semble des théologiens, ont également rejeté cette opi­nion.
 
La Sainte Vierge fut soutenue par les inspirations du don de force au point qu'elle a mérité par le martyre du cœur d'être appelée Reine des martyrs, du fait qu'elle a intérieurement participé aux douleurs de son Fils plus profondément et plus généreusement que tous les mar­tyrs dans leurs tourments extérieurs. C'est ce que l'Eglise rappelle en la fête de la Compassion de la Sainte Vierge, et en celle de Notre-Dame des Sept-Douleurs, par­ticulièrement dans le Stabat, où il est dit :
 
Fac ut portem Christi mortem, Faites que je porte la mort du Christ,
Passionis fac consortem Faites-moi partager sa passion
Et plagas recolere. et vénérer ses saintes plaies.
 
Fac me plagis vulnerari, Faites que, blessé de ses blessu­res
Fac me cruce inebriari, Je sois enivré de la croix
Et cruore Filii. et du sang de votre Fils.
 
C'est le plus haut degré de la force, de la patience et de la magnanimité ou grandeur d'âme dans la plus extrême affliction.
 
La tempérance sous ses différentes formes, en particu­lier la virginité parfaite, apparut dans son angélique pu­reté, qui assurait en tout la prédominance de l'âme sur le corps, celle des facultés supérieures sur la sensibilité, de telle sorte que Marie était de plus en plus spirituali­sée; l'image de Dieu resplendissait en elle comme en un très pur miroir sans trace aucune d'imperfection.
 
L'humilité n'eut jamais en elle à réprimer le moindre premier mouvement d'orgueil ou de vanité, mais elle, la portait à l'acte propre de cette vertu, à reconnaître pratiquement que par elle-même elle n'était rien et ne pou­vait rien, sans la grâce, dans l'ordre du salut, aussi s'in­clinait-elle devant l'infinie majesté de Dieu et devant ce qu'il y avait de lui en tout être créé. Plus qu'aucune autre créature elle a mis sa grandeur en Dieu, en elle se réalise éminemment cette parole du Missel - Deus humi­lium celsitudo.
 
Le jour de l'Annonciation elle dit : « Je suis la ser­vante du Seigneur » et dans le Magnificat elle rend grâces au Très-Haut d'avoir daigné regarder son infime condi­tion. Au jour de la purification, elle se soumet à une loi qui n'a pas été portée pour elle.
 
Toute sa vie son humilité se manifeste par tout son extérieur, sa parfaite modes­tie, sa pauvreté volontaire, les travaux manuels très sim­ples qu'elle accomplit, alors qu'elle a reçu les plus gran­des grâces qu'aucune autre créature ne recevra jamais.
 
Sa douceur correspondait à son humilité selon cette pa­role de la liturgie : Virgo singularis inter omnes mitis ; même à l'égard de ceux qui crucifiaient son Fils elle n'a proféré aucune parole d'indignation, mais avec lui elle leur a pardonné en priant pour eux; c'est la plus grande perfection de la douceur, unie à celle de la force.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 9 juillet
 


                                    
 
- 8 juillet : Saints Aquila et Prisca :
 
Deuxième Lettre de Saint Paul à Timothée chapitre 1
 
09 Car Dieu nous a sauvés, il nous a appelés à une vocation sainte, non pas à cause de nos propres actes, mais à cause de son projet à lui et de sa grâce. Cette grâce nous avait été donnée dans le Christ Jésus avant tous les siècles,
 
10 et maintenant elle est devenue visible, car notre Sauveur, le Christ Jésus, s’est manifesté : il a détruit la mort, et il a fait resplendir la vie et l’immortalité par l’annonce de l’Évangile,
 
11 pour lequel j’ai reçu la charge de messager, d’apôtre et d’enseignant.
 
12 Et c’est pour cette raison que je souffre ainsi ; mais je n’en ai pas honte, car je sais en qui j’ai cru, et j’ai la conviction qu’il est assez puissant pour sauvegarder, jusqu’au jour de sa venue, le dépôt de la foi qu’il m’a confié.
 
13 Tiens-toi au modèle donné par les paroles solides que tu m’as entendu prononcer dans la foi et dans l’amour qui est dans le Christ Jésus.
 
14 Garde le dépôt de la foi dans toute sa beauté, avec l’aide de l’Esprit Saint qui habite en nous.
 
15 Tu sais bien que tous ceux de la province d’Asie se sont détournés de moi, et entre autres Phygèlos et Hermogène.
 
16 Que le Seigneur fasse Miséricorde à la famille d’Onésiphore qui m’a plusieurs fois rendu courage et qui n’a pas eu honte de mes chaînes de prisonnier.
 
17 Arrivé à Rome, il s’est empressé de me chercher, et il m’a trouvé.
 
18 Que le Seigneur lui donne de trouver Miséricorde auprès de Dieu au jour de sa venue ! Et tous les services qu’il a rendus à Éphèse, tu les connais mieux que personne. Lire
Source : Bible aelf
 
Deuxième Lettre de Saint Paul à Timothée
 
Biographie de Sainte Prisca
 
Biographie de Saint Aquila
 
Catéchèse de Benoit XVI sur Prisca et Aquila
 
Catacombes de Sainte Priscille à Rome. 
 
Acte des Apôtres 18
 
Epître aux Romains 16,3
 
Epître aux Corinthiens 16,19
 
2ème Lettre de St Paul à Timothée 4,19
 
- Neuvaine à Notre-Dame du Mont Carmel du 8 au 16 juillet
 
Prière
 
Vierge Immaculée, Marie,
Lumière et Gloire du Mont Carmel,
Jetez sur moi un regard de bonté,
Et gardez-moi sous Votre protection maternelle.
Fortifiez ma faiblesse par Votre puissance,
Et dissipez par Votre lumière les ténèbres de mon coeur.
 
Augmentez en moi la Foi,  L'Espérance et la Charité.
Ornez mon âme de toutes les vertus afin qu'elle devienne de plus en plus chère à Votre Divin Fils.
 
Assistez-moi pendant la vie,  consolez-moi par Votre présence
A l'heure de la mort, et présentez-moi à la Sainte Trinité,
Comme Votre enfant, afin que je puisse Vous louer,
Et Vous glorifier éternellement dans le Ciel.
Ainsi soit-il !
 
1 Pater, 1 Ave, 1Gloria
 
Une autre neuvaine à Notre Dame du Mont Carmel
 
Les Litanies de Notre-Dame du Mont Carmel
 
Source : leblogdumesnil
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 8 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Les principales vertus de Marie
 
Sa charité, son amour de Dieu pour lui-même et des âmes en Dieu, dépassait dès le début la charité finale de tous les saints réunis, puisqu'elle était au même degré que la plénitude de grâce, et que Marie était toujours plus intimement unie au Père, comme sa fille de prédilection, au Fils comme sa Mère Vierge, étroitement associée à sa mission, au Saint-Esprit par un mariage spirituel qui dépassait de beaucoup celui qu'ont connu les plus grands mystiques. Elle était, à un degré que nous ne pouvons entrevoir, le temple vivant de la Sainte Trinité. Dieu l'ai­mait déjà plus que toutes les autres créatures ensemble, et elle répondait parfaitement à cet amour, après s'être consacrée pleinement à lui dès le premier instant de sa conception, et en vivant toujours dans la plus complète conformité de volonté à son bon plaisir.
 
Aucune passion désordonnée, aucune vaine inquiétude, aucune distraction ne venaient ralentir l'élan de son amour pour Dieu, et son zèle pour la régénération des âmes était proportionné à cet élan; elle s'offrait incessamment et offrait son Fils pour notre salut.
Cette charité éminente, elle l'a exercée d'une façon con­tinuelle et plus spécialement lorsqu'elle s'est consacrée totalement à Dieu, puis lorsqu'elle fut présentée au tem­ple et fit le vœu de virginité, s'en remettant à la Provi­dence pour le lui faire observer parfaitement; ensuite quand à l'Annonciation elle donna son consentement avec une parfaite conformité à la volonté de Dieu et par amour pour toutes les âmes à sauver, de même en concevant son Fils, en lui donnant le jour; en le présentant au temple, en le retrouvant plus tard au milieu des docteurs, enfin en l'offrant au Calvaire, en participant à toutes ses souf­frances pour la gloire de Dieu, en esprit de réparation et pour le salut de tous. Au moment même où elle entendit les cris : « Que son sang retombe sur nous et sur nos enfants », elle s'unit à la prière du Sauveur pour ses bourreaux : « Père; pardonnez-leur, car ils ne savent ce qu'ils font » (Luc, XXIII, 34).
 
Aussi l'Eglise lui applique-t-elle ces paroles de l'Ecclé­siastique (XXIV, 24, 17) : « Je suis la Mère du pur amour, de la crainte de Dieu, de la sagesse et de la sainte espé­rance ».
 

Les vertus morales infuses sont en tous les justes à un degré proportionné à celui de leur charité : la prudence dans la raison pour assurer la rectitude du jugement pra­tique selon la loi divine, la justice dans la volonté pour rendre à chacun ce qui lui est du, la force et la tempé­rance dans la sensibilité pour la discipliner et faire des­cendre en elle la rectitude de la droite raison éclairée par la foi. A ces quatre vertus cardinales se rattachent les autres vertus morales infuses.
 
Quant aux vertus acquises, qui sont d'ordre naturel, elles facilitent l'exercice des précédentes, auxquelles elles sont subordonnées, comme chez l'artiste l'agilité des doigts facilite l'exercice de l'art, qui est dans l'intelli­gence.
 
La prudence en Marie dirigeait tous ses actes vers la fin dernière surnaturelle, sans aucune déviation; tous ses actes étaient délibérés et méritoires. L'Eglise l'appelle Virgo prudentissima. Elle exerça particulièrement cette vertu éclairée par le don de conseil à l'Annonciation, lors­que « troublée par les paroles de l'ange, elle se demandait ce que pouvait signifier cette salutation (Luc, I, 29), puis quand elle interrogea : « Comment cela se fera-t-il, puis­que je ne connais point d'homme »; et après avoir été éclairée, lorsqu'elle dit « Voici la servante du Seigneur, qu'il me soit fait selon votre parole. »
La justice, elle l'exerça en évitant toute faute contraire à cette vertu, en observant toutes les prescriptions de la loi, même de la purification alors qu'elle n'avait aucun besoin d'être purifiée, et en ordonnant toute sa vie au plus grand bien de l'humanité à régénérer et de son peuple.
 
Elle a pratiqué de la façon la plus haute la justice à l'égard de Dieu, c'est-à-dire la vertu de religion, unie au don de piété, en se consacrant totalement au service de Dieu dès le premier instant, en faisant le vœu de virgi­nité, en offrant son Fils à la présentation au temple, plus encore en offrant sa mort sur la croix. Elle offrit ainsi avec lui le plus grand acte de la vertu de religion le sacrifice parfait, l'holocauste d'une valeur infinie. Elle a pratiqué de même l'obéissance parfaite à tous les commandements, accompagnée de la plus généreuse prompti­tude à suivre tous les conseils et inspirations du Saint-­Esprit.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 8 juillet
 


                                    
 
- La Miséricorde de Dieu aux hommes par Ste Cactherine de Sienne :
 
Au plus haut des cieux, votre Miséricorde éclate dans vos saints. Si je regarde la terre, votre Miséricorde y abonde. Dans les ténèbres de l'enfer, votre Miséricorde luit encore, en n'infligeant pas aux damnés un supplice aussi grand que leurs fautes.
 
Votre Miséricorde fait plus douce votre justice! C'est par Miséricorde que vous nous avez lavés dans le sang, par Miséricorde que vous avez voulu converser avec vos créatures.
 
O Fou d'amour! Ce n'était donc pas assez de vous incarner, qu'encore vous avec voulu mourir! Ce n'était donc pas assez de mourir, qu'aussi vous êtes descendu aux enfers pour en délivrer les saints Patriarches et accomplir en eux votre vérité et votre Miséricorde!
 
Votre bonté en effet, avait promis le bonheur à ceux qui vous servent en vérité, et vous êtes descendu aux limbes, pour tirer de peine ceux qui vous avaient servi et leur rendre le fruit de leurs travaux.
 
Votre Miséricorde vous a poussé à faire plus encore pour l'homme. Vous vous êtes laissé en nourriture, afin de nous fortifier dans notre faiblesse, et pour que notre ignorance, avec un tel souvenir, ne pût  perdre la mémoire de vos bienfaits.
 
Voilà pourquoi chaque jour, vous vous donnez à l'homme, en vous représentant à lui, au sacrement de l'autel, dans le corps mystique de la sainte Eglise. Qui donc a fait cela? Votre Miséricorde!
 
O Miséricorde! Mon coeur devient tout feu à penser à vous! De quelque côté que mon esprit se tourne et se retourne, je ne trouve que Miséricorde!
 
O Père éternel, pardonnez à mon ignorance, si je suis assez présomptueuse pour parler devant vous! L'amour de votre Miséricorde me sera une excuse devant votre Bonté . Lire
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 7 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
 
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Privilèges particuliers de son intelligence
 
On sait que, selon saint Augustin et saint Thomas, il est probable que saint Paul a eu un moment la vision béatifique, lorsque, dit-il (II Cor., XII, 2), « il fut ravi jus­qu'au troisième ciel (dans son corps ou sans son corps, il ne sait) enlevé dans le paradis et qu'il entendit des paro­les ineffables qu'il n'est pas permis à un homme de révé­ler ».
 
Saint Augustin et saint Thomas remarquent que le troisième ciel, selon les Hébreux, n'est pas celui de l'air, ni celui des astres, mais le ciel spirituel où Dieu habite et est vu par les anges, le paradis, comme dit saint Paul lui-même dans le texte cité. Aussi ces deux grands doc­teurs considèrent comme probable que saint Paul a eu un moment la vision béatifique, car il était appelé à être le Docteur des Gentils, celui de la grâce, et qu'on ne peut pleinement connaître le prix de la grâce, germe de la gloire, sans avoir joui un instant de celle-ci. Il y a là une sérieuse probabilité qui se recommande de l'autorité des deux plus grands théologiens de l'Eglise, qui reçurent eux-mêmes de très grandes grâces mystiques, et qui pou­vaient juger beaucoup mieux que nous de la réponse à faire à une pareille question.
 
Cette opinion de saint Augustin et de saint Thomas n'est pourtant pas acceptée par Estius, par Corneille de la Pierre. Des exégètes modernes, comme le P. B. Allo, O.P., dans son commentaire de la II° Ep. aux Corinthiens, se contentent de dire que « saint Paul fut alors élevé sur les hauts sommets de la contemplation divine, il dut chanter les chants indicibles des bienheureux autour du trône de Dieu ».
 
Pour revenir à la Sainte Vierge, il faut remarquer avec le P. Hugon, que, s'il reste probable que saint Paul a reçu un moment ce privilège, il est bien difficile de le refuser à la Mère de Dieu, car sa maternité divine, la plé­nitude de grâce, et l'absence de toute faute la disposaient plus que personne à la béatitude de l'éternité. Si l'on ne peut affirmer avec certitude qu'elle a eu ici-bas pendant quelques instants la vision béatifique, la chose reste très probable.
 
Ce simple aperçu suffit pour donner une idée de ce que furent pendant sa vie terrestre les dons intellectuels de la Sainte Vierge.
 
Les principales vertus de Marie
 
Nous avons parlé un peu plus haut de sa foi; il convient de dire brièvement ce que furent en elle l'espérance, la charité, les quatre vertus cardinales; puis l'humilité et la douceur.
L'espérance par laquelle elle tendait à posséder Dieu qu'elle ne voyait pas encore, était une parfaite confiance, qui s'appuyait, non pas sur elle-même, mais sur la Misé­ricorde Divine et la toute-puissance auxiliatrice.
 
Ce fon­dement lui donnait une certitude très ferme, « certitude de tendance », dit saint Thomas qui fait penser à celle qu'a le navigateur, après avoir pris le bon chemin, de tendre effectivement vers le but de son voyage, et qui augmente dans la mesure où il s'en rapproche. En Marie cette certitude augmentait aussi par les inspirations du don de piété par lesquelles, en suscitant en nous une affection toute filiale pour lui, « le Saint-Esprit rend té­moignage à notre esprit, que nous sommes les enfants de Dieu » (Rom., VII, 16), et que nous pouvons compter sur son secours.
 
Cette certitude de l'espérance était d'autant plus grande en Marie, qu'elle était confirmée en grâce, préservée de toute faute, et donc de toute déviation, aussi bien du côté de la présomption que de celui de la dépression et du manque de confiance en Dieu.
 
Cette espérance parfaite, elle l'a exercée lorsque dans sa jeunesse elle avait le désir ardent de la venue du Mes­sie, lorsqu'elle la demandait pour le salut des peuples, ensuite quand elle attendait que le secret de la conception virginale du Sauveur fut manifesté à Joseph son époux; quand elle dut fuir en Egypte; plus tard au Calvaire, lors­que tout paraissait désespéré et qu'elle espéra la parfaite et prochaine victoire du Christ sur la mort, comme lui­-même l'avait annoncée. Sa confiance soutint enfin celle des Apôtres au milieu de leurs luttes incessantes pour la diffusion de l'Evangile et la conversion du monde païen.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 7 juillet
 


                                    
 
- 6 juillet : Saint Isaïe :
 

Prophète
 
Quand vos péchés seraient comme l'écarlate,
comme neige ils blanchiront ;
quand ils seraient rouges com
me la pourpre,
comme laine ils deviendront.
 
Isaïe 1, 16-18
 
Et tu diras en ce jour-là :
Je te loue, Yahvé, car tu as été en colère contre moi,
Puisse ta colère se détourner, puisses-tu me consoler. Voici le Dieu de mon salut :
j'aurai confiance et je ne tremblerai plus,
car ma force et mon chant, c'est Yahvé,
il a été mon salut.
 
Isaïe 12, 1-2
 
Cieux, criez de joie, terre exulte, que les montagnes poussent des cris,
car Yahvé a consolé son peuple, il prend en pitié ses affligés.
Sion avait dit : « Yahvé m'a abandonnée ; le Seigneur m'a oubliée. »
Une femme oublie-t-elle son petit enfant,
est-elle sans pitié pour le fils de ses entrailles ?
Même si les femmes oubliaient, moi, je ne t'oublierai pas.
Vois, je t'ai gravée sur les paumes de mes mains,
tes remparts sont devant moi sans cesse.
 
Isaïe 49, 13-16
 
Je vais célébrer les grâces de Yahvé, les louanges de Yahvé,
pour tout ce que Yahvé a accompli pour nous,
pour sa grande bonté envers la maison d'Israël,
pour tout ce qu'il a accompli dans sa Miséricorde,
pour l'abondance de ses grâces.
 
Isaïe 63, 7
 
 
Biographie de Saint Isaïe prpophète.
 
Le pressoir de la Miséricorde.
 
-  6 juillet : Sainte Maria-Goretti :
 

Vierge et martyre
 

Maria naquit à Corinaldo (Italie) en 1890. Elle reçut une éducation chétienne.
 
A douze ans, maltraitée par un de ses jeunes voisins, elle défendit sa virginité quand il voulut abuser d'elle.
 
Il la larda de quatre coups de poinçons parce qu'elle lui avait dit dans son langage d'enfant vouloir garder son corps pour Jésus.
 
Elle mourut le 6 juillet 1902, près de Rome à l'hôpital de Nettuno, le lendemain.
 
Ses dernières paroles furent de pardonner à son meurtrier. L'assassin après quatre ans de prison se convertit, et grâcié en 1929, comme prisonnier modèle. Il finit ses jours comme jardinier d'un couvent de Capucins.
 
Maria fut béatifiée en 1945 et canonisée par Pie XII en 1950.
Elle est la protectrice des jeunes filles.
 
Son nom vient de l'égyptien, signifiant "aimée de Dieu", et de l'hébreu, "dame".
 
Le pape reçoit une relique de sainte Maria Goretti
 
Une neuvaine à Sainte Maria Goretti.
 
Pardonner à son bourreau et désirer Jésus
 
Message à l'occasion du centenaire de la mort de sainte Maria Goretti
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- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 6 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
 
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
Privilèges particuliers de son intelligence
 
La connaissance de Marie sur terre avait des bornes, surtout à l'origine; c'est ainsi qu'elle ne comprit pas d'a­bord toute la portée des paroles de Jésus enfant touchant les affaires de son Père (Luc,II, 48). Mais, comme on l'a dit souvent, c'étaient là des limites plutôt que des lacu­nes; ce n'était pas de l'ignorance, car ce n'était pas la privation d'une connaissance qu'il aurait convenu qu'elle possédât à ce moment. La Mère de Dieu, aux différentes époques de sa vie, savait ce qu'il convenait qu'elle sût.
 
A plus forte raison, ne fut-elle jamais sujette à l'er­reur; elle évitait toute précipitation dans le jugement, et suspendait celui-ci tant qu'elle n'avait pas la lumière suf­fisante; et, si elle n'était pas certaine, elle se contentait de considérer la chose comme vraisemblable ou probable, sans affirmer même intérieurement qu'elle fût vraie. Par exemple, il est dit en saint Luc (II, 44) que lorsque Jésus âgé de douze ans était resté à Jérusalem, elle estimait ou supposait qu'il était dans le cortège des parents et amis. C'était une supposition vraisemblable, vraiment probable, en cela elle ne se trompait pas.
 
Nous avons vu plus haut qu'elle eut très probable­ment, selon beaucoup de théologiens, au moins de façon transitoire, dès le sein de sa mère, la science infuse pour avoir l'usage du libre arbitre, le mérite qui faisait fructifier la plénitude initiale de grâce. Si cette science infuse lui fut ainsi très probablement accordée, il est bien diffi­cile de dire qu'elle en fut privée ensuite, car elle serait devenue moins parfaite au lieu de progresser incessam­ment dans cette voie du mérite.
 
La même raison de con­venance, nous l'avons vu, ibidem, a porté beaucoup de théologiens à affirmer avec saint François de Sales et saint Alphonse qu'elle gardait l'usage de cette science infuse pendant son sommeil pour continuer de mériter.
 
Parmi les grâces gratuites, on ne saurait non plus refu­ser à Marie la prophétie, qui est du reste manifestée par le Magnificat, en particulier par ces paroles : « Voici que désormais toutes les générations m'appelleront bienheu­reuse » (Luc, I, 48). La réalisation de cette prédiction est aussi évidente et constante depuis des siècles que l'é­noncé en est précis. Ce ne fut pas sans doute la seule prophétie dans la vie de la Sainte Vierge, puisque ce don est très fréquent chez bien des saints, comme on le voit par la vie du Curé d'Ars et de saint Jean Bosco.
 
Enfin, comme beaucoup de saints, elle dut avoir le don du discernement des esprits, pour reconnaître l'esprit de Dieu, le distinguer de toute illusion diabolique ou de l'exaltation naturelle, polir pénétrer aussi les secrets des cœurs, surtout lorsqu'on lui demandait conseil, pour ré­pondre toujours de façon juste, opportune et immédiate­ment applicable, comme le faisait si souvent le saint Curé d'Ars et beaucoup d'autres serviteurs de Dieu.
Plusieurs théologiens reconnaissent encore à Marie le don des langues, lorsqu'elle eut à voyager en des pays étrangers, en Egypte et à Ephèse.
 
A plus forte raison, depuis l'Assomption, Marie a-t-elle la plénitude de ce don, c'est ainsi que, dans les apparitions de Lourdes, de la Salette et d'autres endroits, elle a parlé le dialecte de la région où elle apparaissait, dialecte qui était du reste la seule langue connue des enfants auxquels elle apportait un message du ciel.
 
On s'est demandé si Marie avait eu sur terre, ne serait­-ce que quelques instants, la vision immédiate de l'essence divine, dont jouissent au ciel les bienheureux.
Les théologiens enseignent communément contre Chr. Véga et François-Guerra, que certainement elle ne l'a pas eue de façon permanente, en quoi elle diffère de Notre­Seigneur, car, si elle l'avait eue ainsi, elle n'aurait pas eu la foi.
 
A-t-elle eu cette faveur, vers la fin de sa vie, de façon transitoire ? Il est difficile de répondre avec certitude. Elle a dit avoir une vision intellectuelle de la Sainte Trinité supérieure à celle que reçut sainte Thérèse et bien d'au­tres saints parvenus à l'union dite transformante (VII° de­meure de sainte Thérèse); mais cette vision intellectuelle, si élevée soit-elle, reste de l'ordre de la foi, elle est infé­rieure à la vision immédiate de l'essence divine, et se fait par idée infuse.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 6 juillet
 


                                    
 
- 5 juillet : Saint Antoine- Marie Zaccaria :
 
Prêtre 
 
Antoine-Marie naquit à Crémone dans la région de Milan en 1512. Il fonda l'Ordre des Clercs réguliers dont les membres s'appellent les "Barnabites", parce qu'ils s'installèrent près de l'église de Saint Barnabé.
 
Saint Antoine-Marie leur donna Saint Paul comme modèle et protecteur.
 
Consolé par la vision céleste des Apôtres, il mourut très saintement à l'âge de trente-six ans, en l'année 1539.
 
Son nom vient du grec qui veut dire " premier né " pour Antoine , et "aimée de Dieu" pour Marie et de "dame" quand il provient de l'hébreu, Zaccaria vient de l'araméen "mémoire de Dieu".
 
Biographie de Saint Antoine Marie Zaccaria.
 
Saint Antoine marie Zaccaria, un météore du XVIe siècle.
 
Liturgie traditionnelle pour sa fête.
 
Le site en anglais des Barnabites
 
Les Lettres de Saint Antoine-Marie Zaccaria.
 
Un sermon à ses fils spirituels sur Saint Paul
 
le site en anglais des Barnabites
 
-  La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 5 juillet
CHAPITRE III
 
Article VI
 
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
 
La foi éclairée par les dons en Marie
 
Le don de sagesse, sous l'inspiration du Saint-Esprit, lui faisait juger des choses divines par cette sympathie ou connaturalité qui est fondée sur la charité[194]. Elle connaissait ainsi expérimentalement combien ces mystè­res correspondent à nos aspirations les plus hautes et en suscitent toujours de nouvelles pour les combler. Elle les goûtait à proportion de sa charité, qui ne cessait de gran­dir, de son humilité et de sa pureté. En Marie se réalisè­rent éminemment les paroles : « C'est aux humbles que Dieu donne sa grâce », « bienheureux les cœurs purs, car ils verront Dieu », ils l'entrevoient dès ici-bas.
 
Le don de science, par un instinct spécial de l'Esprit­-Saint, lui faisait juger des choses créées, soit comme symboles des choses divines au sens où les cieux racon­tent la gloire de Dieu, soit pour en voir le vide, la fragi­lité et mieux apprécier par contraste la vie éternelle.
 
Privilèges particuliers de son intelligence
 
A sa foi et à ces dons du Saint-Esprit, qui se trouvent à des degrés divers en tous les justes, comme fonctions de l'organisme spirituel, s'ajoutaient en Marie, comme chez beaucoup de saints, les grâces gratuites (gratis datae), ou charismes accordés surtout pour l'utilité du prochain. Ce sont plutôt des signes extérieurs pour confirmer la révé­lation et la sainteté, que des formes de la vie surnatu­relle, c'est pourquoi on les distingue.
 
A ce sujet les théologiens admettent généralement ce principe : plus que tous les autres saints Marie reçut tous les privilèges que de hautes convenances réclament pour elle, et qui n'avaient rien d'incompatible avec son état. En d'autres termes, elle ne saurait être à ce titre dans une condition d'infériorité par rapport aux autres saints, qu'elle dépassait de beaucoup par le degré selon lequel elle avait la grâce habituelle, les vertus infuses et les sept dons.
 
Encore faut-il bien entendre ce principe et non pas d'une façon trop matérielle. Si, par exemple, des saints ont vécu de longs mois sans nourriture, ou s'ils ont marché sur les eaux pour venir au secours de quelqu'un, il ne s'ensuit pas que la Sainte Vierge l'ait fait aussi; il suffit que de tels dons soient contenus dans des grâces d'ordre supérieur.
Mais en vertu du principe énoncé, on doit lui attribuer plusieurs charismes, soit d'une façon certaine, soit avec une grande probabilité.
 
Tout d'abord on doit admettre qu'elle a eu par privi­lège, mieux que les autres saints, la connaissance profonde de l'Ecriture, surtout de ce qui se rapporte au Messie, à l'Incarnation rédemptrice, à la Sainte Trinité, à la vie de la grâce et des vertus, à la vie éternelle.
 
Bien qu'il n'appartint.pas à Marie d'exercer le minis­tère officiel, elle dut éclairer saint Jean et saint Luc sur bien des choses relatives à la vie d'enfance et à la vie ca­chée de Jésus.
 
Quant aux objets d'ordre naturel, elle dut en avoir la connaissance claire et profonde qui était de quelque uti­lité; il n'est pas nécessaire de savoir que le sel ordinaire est du chlorure de sodium, ou que l'eau est composée (l'hydrogène et d'oxygène, pour bien connaître leurs pro­priétés naturelles, et même leur symbolisme supérieur.
 
Marie avait des choses naturelles la connaissance qui sert à mieux pénétrer les vérités morales et religieuses, ce qui manifeste l'existence de Dieu, de sa Providence univer­selle s'étendant au moindre détail, ce qui manifeste aussi la spiritualité et l'immortalité de l'âme, notre libre arbi­tre, notre responsabilité, les principes et les conclusions de la loi morale, les rapports de la nature et de la grâce.
 
Elle voyait admirablement la finalité de la nature, l'ordre de la création, la subordination de toute cause créée à la cause suprême; elle ne confondait pas cette subordination avec ce qui ne serait que coordination de l'action de la créature à celle du Créateur. Elle voyait que tout bien vient de Dieu, jusqu'à la libre détermination de nos actes salutaires et méritoires, et que nul ne serait meilleur qu'un autre, s'il n'était plus aimé par Dieu, ce qui est le fondement mérite de l'humilité et de l'action de grâces.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 5 juillet
 


                                    
 
- 4 juillet : Bienheureux Pier Gorgio Frassati :  
 
Laïc
 
Pier Gorgio naquit le 6 avril 1901 à Turin dans une famille aisée dont le père agnostique a fondé le journal "La Stampa".
 
Pier Gorgio poursuivit ses études malgré des difficultés.
 
Rapidement il se mit au service de la foi et de la charité en secourant les plus pauvres dans les taudis de la ville sans que sa famille n'en soit au courant.
 
Il contracta la poliomyélite et mourut une semaine après le déclenchement de la maladie, le 4 juillet 1925, à 24 ans.
 
Pier Gorgio Frassati a été béatifié par Saint Jean Paul II le 20 mai 1990.
 
Prions pour avoir une volonté forte!
 
Biographie de Pier Gorgio Frassati
 
L'homme des huit béatitudes
 
Neuvaine à Pierre Georgio Frassat
 
"A nous il n'est pas permis de vivoter"
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- 4 juillet Saint André de Crète :
 
« Nous avons péché, nous avons commis l'iniquité, nous avons fait l'injustice devant Toi ; nous n'avons point obéi, nous n'avons point fait comme Tu nous avais commandé ; mais Toi, ô Dieu de nos pères ! Ne nous abandonne pas jusqu'à la fin. J'ai péché, j'ai commis l'iniquité, j'ai violé Ton commandement : car je suis né dans le péché ; j’ai ajouté la blessure à mes meurtrissures ; mais Toi, Miséricordieux, Toi qui es le Dieu de nos pères, aie pitié.
 
A Toi, mon Juge, j'ai déclaré les secrets de mon cœur ; vois mon abaissement, vois mon affliction, sois propice dans mon jugement ; Toi qui es Miséricordieux, Toi qui es le Dieu de nos pères, aie pitié. J'ai défiguré ton Image, j'ai violé Ton précepte ; toute ma bonté a été obscurcie, ma lampe s'est éteinte par mes péchés : ô Sauveur ! Aie pitié, rends-moi la joie, comme chante David.
 
Convertis-toi, mon âme, fais pénitence ; révèle tes plaies cachées ; dis-les à Dieu qui sait tout. Toi seul, ô Sauveur ! Tu connais les secrets ; aie pitié de moi selon ta Miséricorde, comme chante David. Mes jours se sont enfuis comme le songe d'un homme qu'on réveille ; comme Ezéchias, je pleure sur ma couche, je Te demande d'ajouter des années à ma vie. Mais quel Isaïe, ô mon âme, peut venir à ton aide, si ce n'est le Dieu de l'univers ? » Ainsi soit-il. (St André de Crète)
Source : site-catholique.fr
 
Saint André de Crète à propos de la Sainte Vierge : Coupe qui recueille et déverse Miséricorde, salut, vie et joie.
 
Prières de Saint André de Crète.
 
Biographie de Saint André de Crète.
 
Quelques-uns de ses Ecrits sur la Sainte Vierge
 
Le Grand Canon de Sainte André de Crète dans la liturgie orthodoxe,
 
l'explication du Grand Canon de Saint André par un archiprêtre orthodoxe.
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-  La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 4 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article VI
LES DONS INTELLECTUELS ET LES PRINCIPALES VERTUS DE MARIE
 
Pour mieux voir ce qu'a été la plénitude de grâce en la Sainte Vierge, surtout vers la fin de sa vie, il convient de considérer quelle fut la perfection de son intelligence, spécialement ce que fut sa foi éclairée par les dons de sa­gesse, d'intelligence, de science, quelle fut aussi l'élévation de ses principales vertus, qui, étant connexes avec la cha­rité, se trouvaient en elle comme celle-ci à un degré pro­portionné à celui de la grâce sanctifiante. Pour compléter cette synthèse, nous parlerons brièvement aussi des grâ­ces gratuites d'ordre intellectuel qu'elle reçut, notamment de la prophétie et du discernement des esprits.
 
La foi éclairée par les dons en Marie
 
Si l'on pense à la perfection naturelle de l'âme de la Sainte Vierge, la plus parfaite de toutes après celle du Sauveur, il faut admettre que son intelligence naturelle était déjà douée d'une grande pénétration, d'une non moins grande rectitude, et que ces qualités naturelles ne cessèrent de se développer au cours de sa vie.
 
Sa foi infuse était à plus forte raison très profonde du côté de l'objet par la révélation qui lui fut faite immédia­tement, au jour de l'Annonciation, des mystères de l'In­carnation et de la Rédemption, par sa sainte familiarité de tous les jours avec le Verbe fait chair.
 
Subjectivement sa foi était en, outre très ferme, très certaine et très prompte dans son adhésion, car ces qualités de la foi infuse sont d'autant plus grandes que celle-ci est plus élevée. Or Marie reçut la foi infuse la plus haute qui ait jamais existé, il faut en dire autant de son espérance, car Jésus, qui eut la vision béatifique dès le premier instant de sa conception, n'avait pas la foi ni l'espérance, mais la pleine lumière et la possession des biens éternels qui nous sont promis.
 
Nous ne saurions donc nous faire une idée de l'élévation de la foi de Marie. A l'Annonciation, dès que la vérité di­vine sur le mystère de l'Incarnation rédemptrice lui a été suffisamment proposée, elle y a cru. Aussi sainte Élisa­beth lui dit-elle peu après (Luc, I, 45) : « Heureuse celle qui a cru, car elles seront accomplies les choses qui lui ont été dites de la part du Seigneur. »
 
A Noël, elle voit son Fils naitre dans l'étable, et elle croit qu'il est le créateur de l'univers ; elle voit toute la fragilité de son corps d'en­fant, et elle croit à sa toute-puissance ; lorsqu'il com­mence à balbutier, elle croit qu'il est la sagesse même ; lorsqu'elle doit fuir avec lui devant la colère du roi Hérode, elle croit pourtant qu'il est le roi des rois, le sei­gneur des seigneurs, comme le dira saint Jean.
 
Au jour de la Circoncision et à la présentation au temple, sa foi s'ouvre de plus en plus sur le mystère de la Rédemption. Marie vit ici-bas dans un clair-obscur perpétuel, distin­guant nettement les ténèbres d'en bas, qui proviennent de l'erreur et du mal, et l'obscurité d'en haut, celle qui dé­passe la lumière divine accessible sur terre, et qui fait pressentir ce qu'il y a de plus élevé dans les mystères di­vins que contemplent à découvert au ciel les bienheureux.
 
Pendant la Passion, quand les Apôtres, à l'exception de Jean, s'éloignent, elle est au pied de la croix, debout, sans s'évanouir ; elle ne cesse pas un instant de croire que son Fils est vraiment le Fils de Dieu, Dieu même, qu'il est, comme l'a-dit le Précurseur, « l'Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde », qu'en apparence vaincu, c'est lui qui est vainqueur du démon et du péché et que dans trois jours il sera vainqueur de la mort par sa résurrection, comme il l'a annoncé.
 
Cet acte de foi de Marie au Calvaire, à cette heure la plus obscure, fut le plus grand acte de foi qui ait jamais existé : celui dont l'objet était le plus difficile : que Jésus remportait la plus grande victoire par la plus complète immolation.
 
Cette foi était admirablement éclairée par les dons qu'elle avait à un degré proportionné à celui de sa charité. Le don d'intelligence lui faisait pénétrer les mystères ré­vélés, leur sens intime, leur convenance, leur harmonie, leurs conséquences ; il lui faisait mieux voir leur crédibi­lité ; en particulier pour les mystères auxquels elle parti­cipa plus que personne, comme celui de la conception vir­ginale du Christ et de l'Incarnation du Fils de Dieu, par suite pour les mystères de la Sainte Trinité et l'économie de la rédemption.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 4 juillet
 


                                    
 
- 3 juillet : Saint Thomas Apôtre (Didyme) :
 
(...) Nous comprenons alors que l’acte de foi que Thomas est invité à poser est celui de croire que la Miséricorde du Seigneur a triomphé de son péché qui a contribué à clouer Jésus sur la croix.
 
Le Ressuscité l’appelle à sortir d’une culpabilité mortifère pour accueillir la vie nouvelle de son Esprit : « La paix soit avec vous ».
 
Comment ne pas réentendre ici ces paroles de Jésus à sainte Faustine : « L’humanité n’aura de paix que lorsqu’elle s’adressera avec confiance à la Divine Miséricorde » (Journal, p. 132), autrement dit lorsqu’elle croira que ma Miséricorde a triomphé de tout péché, de toute mort.
 
Thomas n’était donc pas en quête d’une preuve de la résurrection.
 
D’ailleurs, il n’est pas dit qu’il met sa main dans les plaies glorieuses de son Maître. En réalité, Thomas demandait un « signe » pour oser croire en la Miséricorde.
 
Et le Seigneur le lui donne en lui présentant ses plaies, tout particulièrement son côté ouvert : « Cesse d’être incrédule, sois croyant ! » (...) Lire
 
Biographie de Saint Thomas Apôtre.
 
Liturgie traditionnelle pour sa fête.
 
Neuvaine des Apôtres.
 
Légende Dorée par le Bx Jacques de Voragine pour St Thomas.
 
Catéchèse de Saint Thomas Apôtre par le pape Benoît XVI.
 
- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 3 juillet
 
CHAPITRE III
 
Article V
DES PRINCIPAUX MYSTÈRES PAR LESQUELS AUGMENTA
LA PLÉNITUDE DE GRACE EN MARIE APRÈS L'INCARNATION
 
Toute âme est attirée vers Dieu, puisqu'il est le souve­rain Bien pour lequel nous sommes faits. Mais les suites du péché originel, le péché actuel et mille imperfections diminuent l'admirable convenance entre Dieu et les âmes, affaiblissent en nous le désir de l'union divine.
 
L'âme de Marie n'a subi l'atteinte ni du péché originel, ni du péché actuel; aucune infidélité, aucune imperfection ne vient diminuer l'ardeur de sa charité qui l'emporte sur celle de tous les saints réunis. S'oubliant elle-même, Marie s'é­lance vers Dieu d'un élan irrésistible, qui grandit chaque jour avec ses mérites.
 
C'est le Saint-Esprit, agissant en elle, qui la porte infailliblement à se donner librement à Dieu et à le recevoir; cet amour, comme la soif ardente, s'accompagne d'une souffrance qui ne cessera que par la mort d'amour et l'union de l'éternité. Telle était la faim de l'Eucharistie en la Sainte Vierge.
 
Jésus de son côté avait le plus grand désir de la sancti­fication définitive de Marie. Il ne demande qu'à commu­niquer les trésors de grâces dont son cœur déborde. S'il pouvait souffrir dans sa gloire, il souffrirait de trouver tant d'obstacles en nous à cette divine communication. Or, en Marie, il n'y avait aucun obstacle.
 
Cette commu­nion était comme la fusion aussi intime que possible ici­-bas de leurs deux vies spirituelles, comme le reflet de la communion de la sainte âme du Christ au Verbe auquel elle est personnellement unie, ou encore, c'était comme l'image de la communion des trois personnes divines à la même vérité infinie et à la même bonté sans limites.
 
Marie an moment de la communion redevenait le taber­nacle vivant et très pur de Notre-Seigneur, tabernacle doué de connaissance et d'amour, mille fois plus précieux qu'un ciboire d'or; elle était vraiment tour d'ivoire, arche d'alliance, maison d'or.
 
Quels étaient les effets de la communion de Marie ? Ils dépassaient de beaucoup ce que sainte Thérèse dit de l'u­nion transformante dans la VII° demeure du Château intérieur.
 
On a comparé cette union qui transforme en quelque sorte l'âme en Dieu par la connaissance et l'a­mour, à l'union du fer et du feu, ou à celle de l'air et de la lumière qui le pénètre. Ici en Marie les rayons de lu­mière et de chaleur surnaturelles partis de l'âme de Jésus éclairaient de plus en plus son intelligence et enflammaient sa volonté.
 
Ces biens spirituels, cette sagesse et cette bonté, l'humble vierge ne les pouvait en aucune façon rapporter à elle-même, elle en faisait hommage à celui qui est son principe et sa fin : « Qui manducat me, ipse vivet propter me » (Joan., VI, 58); celui qui mange ma chair, vit par moi et pour moi, comme je vis par mon Père et pour lui.
 
Chacune des communions de Marie était plus fervente que la précédente, et, produisant en elle une plus grande augmentation de charité, la disposait à une communion plus fructueuse encore.
 
Si la pierre tombe d'autant plus vite qu'elle se rapproche de la terre qui l'attire, l'âme de Marie se portait d'autant plus généreusement et promp­tement vers Dieu, qu'elle. se rapprochait de lui et qu'elle était plus attirée par lui.
 
Elle était comme un miroir très pur, qui réfléchissait vers Jésus la lumière et la chaleur qu'elle recevait de lui, qui condensait aussi cette lumière et cette chaleur pour la répandre sur nos âmes.
 
En cela elle était le plus parfait modèle de dévotion eucharistique. C'est pourquoi elle peut nous apprendre sans bruit de paroles, si nous nous adressons à elle, ce qu'est l'esprit d'adoration réparatrice ou de sacrifice dans l'acceptation généreuse des peines qui se présentent, ce que doit être notre désir de l'Eucharistie, la ferveur de notre supplication pour les grandes intentions de l'E­glise, et ce que doit être aussi notre action de grâces pour tant de bienfaits.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 3 juillet
 


                                    
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Informations Hommage à la Miséricorde Divine  2006 - 2020
 
- Sainte Marie et la Visitation  :
 
Hâtez-vous donc, ô Marie ! Venez à nous tous, et que ce ne soient plus seulement les montagnes qui ressentent les bienfaits de votre sereine influence : abaissez-vous jusqu’aux régions sans gloire où la plus grande partie du genre humain végète, impuissante à s’élever sur les hauteurs ; que jusque dans les abîmes de perversité les plus voisins du gouffre infernal, votre visite fasse pénétrer la lumière du salut.
 
Oh ! Puissions-nous, des prisons du péché, de la plaine où s’agite le vulgaire, être entraînés à votre suite ! Ils sont si beaux vos pas dans nos humbles sentiers (...)
 
Bénissez, ô Marie, ceux que séduit ainsi la meilleure part.
 
Protégez le saint Ordre qui se fait gloire d’honorer spécialement le mystère de votre Visitation ; fidèle à l’esprit de ses illustres fondateurs, il ne cesse point de justifier son titre, en embaumant l’Église de la terre de ces mêmes parfums d’humilité, de douceur, de prière cachée, qui furent pour les anges le principal attrait de ce grand jour, il y a dix-huit siècles.
 
Enfin, ô Notre-Dame, n’oubliez point les rangs pressés de ceux que la grâce suscite, plus nombreux que jamais en nos temps, pour marcher sur vos traces à la recherche Miséricordieuse de toutes les misères ; apprenez-leur comment on peut, sans quitter Dieu, se donner au prochain : pour le plus grand honneur de ce Dieu très-haut et le bonheur de l’homme, multipliez ici-bas vos fidèles copies.
 
Que tous enfin, vous ayant suivie en la mesure et la manière voulues par Celui qui divise ses dons à chacun comme il veut [115], nous nous retrouvions dans la patrie pour chanter d’une seule voix avec vous le Magnificat éternel !
 
Source : Introibo
 
- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 2 juillet
 
CHAPITRE III
Article V
DES PRINCIPAUX MYSTÈRES PAR LESQUELS AUGMENTA
LA PLÉNITUDE DE GRACE EN MARIE APRÈS L'INCARNATION
 
Marie modèle de dévotion eucharistique
 
Cette messe célébrée par saint Jean, à laquelle assiste Marie est la reproduction la plus frappante du sacrifice de la croix perpétué en substance sur l'autel.
 
Marie voyait aussi dans le sacrifice de la messe le point de conjonction du culte de la terre et de celui du ciel
 
C'est en effet la même victime qui est offerte à la messe et qui, au ciel, présente pour nous ses plaies glorieuses au Père céleste. Le corps du Christ ne cesse pas d'être au ciel, il ne descend pas du ciel à proprement parler, mais, sans être multiplié, il est rendu réellement présent sur l'autel par la transsubstantiation de la substance du pain en lui.
 
C'est aussi au ciel et sur la terre, le même prêtre prin­cipal « toujours vivant pour intercéder pour nous » (Hébr., VII, 25) ; le célébrant n'est en effet que le ministre qui parle au nom de Jésus en disant : ceci est mon corps; c'est Jésus qui parle par lui.
 
C'est Jésus, comme Dieu, qui donne à ces paroles la puissance transsubstantiatrice. C'est Jésus, comme homme, par un acte de sa sainte âme qui transmet cette influence divine, et qui continue de s'offrir ainsi pour nous, comme prêtre principal. Si le ministre est quelque peu distrait par quelque détail du culte qui peut man­quer, le prêtre principal n'est pas distrait, et Jésus, comme homme, en continuant de s'offrir ainsi sacramen­tellement pour nous, voit ce qui nous échappe, tout le rayonnement spirituel de chaque messe sur les fidèles présents ou éloignés et sur les âmes du purgatoire.
 
Il agit actuellement par son ministre, c'est lui qui con­tinue de s'offrir par ces paroles sacramentelles ; l'âme du sacrifice de nos autels est l'oblation intérieure qui est tou­jours vivante au cœur du Christ, par elle il continue de nous appliquer les mérites et la satisfaction du Calvaire au moment opportun. Les saints, en assistant à la messe, ont parfois vu, au moment de là consécration, à la place du célébrant, Jésus qui offrait le saint Sacrifice.
 
Marie l'a saisi plus que tous les saints; plus qu'eux tous elle a compris que l'âme du sacrifice de la messe est l'oblation toujours vivante au cœur de son Fils. Elle entrevoyait que lorsqu'à la fin du monde la dernière messe sera ache­vée, cette oblation intérieure durera éternellement au coeur du Sauveur, non plus comme supplication, mais comme adoration et action de grâces, ce sera le culte de l'éternité exprimé déjà à la messe par le Sanctus en l'hon­neur du Dieu trois fois saint.
 
Comment Marie s'unissait-elle à cette oblation de Jésus prêtre principal ? Elle s'y unissait, nous le dirons plus loin, comme médiatrice universelle et corédemptrice. Elle continuait de s'y unir comme à la croix, en esprit d'a­doration réparatrice, de supplication et d'action de grâces. Modèle des âmes hosties, elle continuait d'offrir les peines très vives qu'elle éprouvait devant la néga­tion de la divinité de Jésus, pour la réfutation de la­quelle saint Jean écrivait le quatrième évangile.
 
Elle ren­dait grâces pour l'institution de l'Eucharistie, pour tous les bienfaits dont elle est la source. Elle suppliait pour obtenir la conversion des pécheurs, pour le progrès des bons, pour soutenir les Apôtres dans leurs travaux et leurs souffrances jusqu'au martyre.
 
En tout cela Marie est notre modèle, pour nous appren­dre à devenir « des adorateurs en esprit et en vérité ».
 
Que dire enfin de la communion de la Sainte Vierge ? La condition principale d'une fervente communion est d'avoir faim de l'Eucharistie; de même le pain ordinaire ne renouvelle vraiment nos forces physiques que si nous le mangeons avec appétit.
 
Les saints ont faim de l'Eucha­ristie; on refuse à sainte Catherine de Sienne la sainte communion, mais son désir est si fort qu'une parcelle de la grande hostie se détache et à l'insu du célébrant est portée miraculeusement à la sainte. Or la faim de l'Eucharistie était incomparablement plus grande, plus intense en Marie que dans les âmes les plus saintes. Pen­sons à la force de l'attrait qui porte vers Jésus l'âme de sa sainte Mère.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
Saints du jour : Saints du 2 juillet
 


                                    
 
- 1er juillet : Solennité du Très Précieux Sang :
 
Supplique au Père Eternel en invoquant les mérites du Précieux Sang :
 
O Dieu notre Père, regardez le Sang Précieux  que votre Fils unique a répandu sur la croix, pour notre salut et poursuivez en nous l’œuvre de votre amour  rédempteur : c’est par lui que nous avons été rachetés et nous nous présentons devant le trône de votre éternelle majesté en invoquant encore ses mérites.
 
Accordez-nous de vivre dans la fidélité aux grâces que nous avons reçues par  la victoire du divin Crucifié ; ne permettez pas que nous rendions vaine – par notre infidélité et par nos péchés – l’efficacité de cette effusion si généreuse ;  mais  par lui fortifiez-nous toujours plus contre les tentations et les attaques de l’ennemi.
 
Ecoutez avec bienveillance nos prières et recevez favorablement les intentions que nous vous présentons (…) : Dieu de Miséricorde infinie, au nom de votre Fils Jésus Christ Notre-Seigneur et par la puissance du Sang Précieux qu’il a répandu pour nous, soyez-nous favorable et venez à notre secours. Ainsi soit-il.
Source : Blog du Mesnil
 
Nous vous proposons :
La fête du Précieux Sang avec litanies
 
Le Très Précieux Sang de Jésus de Weingarten
 
Le Très Précieux Saint-Sang de Jésus
 
Le Très Précieux Sang de Fécamp
 
Une consécration au Très Précieux Sang
 
Le Très Précieux Sang de Jésus, signe de la Miséricorde rédemptrice de Dieu répandue sur le monde.
 
Neuvaine au Précieux Sang.
 
Litanies du Précieux Sang. Chapelet des Saintes Plaies de Notre-Seigneur Jésus.
 
- 1er juillet  Sainte Esther :
 
Reine de l'Ancien Testament
 
Livre d'Esther  Chapitre 13
 
(...)3  Ayant donc demandé à mes conseillers de quelle manière mes intentions pouvaient être réalisées, l'un d'eux, nommé Aman, qui excelle parmi nous en sagesse, qui est connu pour son dévouement inaltérable et sa fidélité constante, et qui occupe la seconde place dans le royaume,
 
4 m'a fait connaître qu'il y a un peuple mal intentionné, mêlé à toutes les tribus qui sont sur la terre, en opposition avec tous les peuples au nom de ses lois, méprisant continuellement les commandements des rois, de façon à empêcher la parfaite harmonie de l'empire que nous dirigeons.
 
5 Ayant donc appris que ce seul peuple, en contradiction perpétuelle avec tout le genre humain, s'en séparant par le caractère étrange de ses lois, et mal affectionné à nos intérêts, commet les derniers excès et empêche ainsi la prospérité du royaume,
 
6 nous avons ordonné que ceux qui vous sont désignés dans les lettres d'Aman, lequel est à la tête des affaires et honoré comme notre second père, soient tous, avec femmes et enfants, radicalement exterminés par le glaive de leurs ennemis, sans aucune Miséricorde ni clémence, le quatorzième jour du douzième mois, le mois d'Adar, de la présente année;
 
7 afin que ces hommes, autrefois et maintenant encore hostiles, descendant le même jour, par mort violente, aux enfers, rendent pour les temps à venir à nos affaires une prospérité et une paix parfaites ". (... ) Lire
 
Biographie de Sainte Esther.
 
Enseignements du Livre d'Esther.
 
La Miséricorde de Dieu et le Livre d'Esther.
 

- Saint Paul et la Miséricorde de Dieu
 
Dieu serait-il injuste ? Certes non ! Car il dit à Moïse : Je fais Miséricorde (eleèsô) à qui je fais Miséricorde (eleô) et j’ai pitié (oiktirô) de qui j’ai pitié.
 
Il n’est donc pas question de l’homme qui veut ou qui court, mais de Dieu qui fait Miséricorde. Car l’Écriture dit au Pharaon : "Je t’ai suscité à dessein pour montrer en toi ma puissance et pour qu’on célèbre mon nom par toute la terre." Ainsi donc il fait Miséricorde à qui il veut, et il endurcit qui il veut.
 
Tu vas donc me dire : Qu’a-t-il encore à blâmer ? Qui résiste en effet à sa volonté ? Ô homme ! vraiment, qui es-tu pour disputer avec Dieu ?
 
L’œuvre va-t-elle dire à celui qui l’a modelée : Pourquoi m’as-tu faite ainsi ? Le potier n’est-il pas maître de son argile pour fabriquer de la même pâte un vase de luxe ou un vase ordinaire ? Eh bien ! si Dieu, voulant manifester sa colère et faire connaître sa puissance, a supporté avec beaucoup de longanimité (ènegkenen pollèi makrothumiai) des vases de colère (skeuè orgès) devenus dignes de perdition, dans le dessein de manifester la richesse de sa gloire envers des vases de Miséricorde (skeuè eleous) qu’il a d’avance préparés pour la gloire, envers nous qu’il a appelés non seulement d’entre les Juifs mais encore d’entre les païens...
 
C’est bien ce qu’il dit en Osée : "J’appellerai mon peuple celui qui n’était pas mon peuple, et bien-aimée celle qui n’était pas la bien-aimée. (Rm 9, 14-33). "Lire
 
Nous vous proposons :
Saint Paul Apôtre de la Miséricorde
 

 
- La Mère du Sauveur et notre vie intérieure par Fr. Garrigou-Lagrange : 1er juillet
 
CHAPITRE III
Article V
DES PRINCIPAUX MYSTÈRES PAR LESQUELS AUGMENTA
LA PLÉNITUDE DE GRACE EN MARIE APRÈS L'INCARNATION
 
La Pentecôte
 
Le jour de la Pentecôte, le Saint-Esprit en descendant sur elle et sur les Apôtres, sous la forme de langues de feu, vint les éclairer définitivement sur les mystères du salut et les fortifier pour l'œuvre immense et si ardue à accomplir (Act. Ap., II).
 
Si les Apôtres en ce jour sont confirmés en grâce, si saint Pierre manifeste alors par sa prédication qu'il a reçu la plénitude de la contemplation du mystère du Fils de Dieu, du Sauveur et de l'auteur de la vie ressuscité, si les Apôtres, loin de rester craintifs, s'en vont maintenant « joyeux d'avoir à souffrir pour Jésus-Christ », quelle ne doit pas être la nouvelle augmen­tation de grâce et de charité que reçoit Marie en ce jour, elle qui doit être ici-bas comme le cœur de l'Eglise nais­sante !
 
Personne autant qu'elle ne participera à l'amour pro­fond de Jésus pour son Père et pour les âmes ; elle doit aussi par sa prière, sa contemplation, sa générosité inces­sante, porter en quelque sorte l'âme des Douze, les sui­vre ainsi comme une Mère dans leurs travaux et toutes les difficultés de leur apostolat, qui s'achèvera par le mar­tyre. Ils sont ses fils. Elle sera appelée par l'Eglise Regina apostolorum, et elle a commencé dès ici-bas de veiller sur eux par sa prière et de féconder leur apostolat par l'obla­tion continue d'elle-même, unie au sacrifice de son Fils perpétué sur l'autel.
 
Marie modèle de dévotion eucharistique
 
Il convient particulièrement d'insister sur ce que dut être pour la Mère de Dieu le sacrifice de la messe et la sainte communion qu'elle recevait des mains de saint Jean.
Pourquoi au Calvaire fut-elle confiée par Notre-Seigneur à saint Jean plutôt qu'aux saintes femmes qui étaient au pied de la croix ? Parce que Jean était prêtre et qu'il avait un trésor qu'il pouvait communiquer à Marie, le trésor de l'Eucharistie.
 
Pourquoi parmi tous les Apôtres, saint Jean est-il choisi plutôt que Pierre ? Parce que Jean est le seul des Apôtres qui soit au pied de la croix, où il a été attiré par une grâce très forte et très douce, et parce qu'il est, dit saint Augustin, le modèle de la vie contemplative, de la vie intime et cachée, qui a toujours été celle de Marie et qui sera la sienne jusqu'à sa mort.
 
La vie de Marie n'aura pas le même caractère que celle du prince des Apôtres, saint Pierre, elle n'interviendra point dans le gouverne­ment des fidèles. Sa mission sera de contempler et d'ai­mer Notre-Seigneur resté présent dans l'Eucharistie, d'obtenir par ses incessantes supplications la diffusion de la foi et le salut des âmes. Elle sera ainsi vraiment sur terre comme le cœur de l'Eglise naissante, car personne n'entrera comme elle dans l'intimité et la force de l'a­mour du Christ.
 
Suivons-la dans cette vie cachée, à l'heure surtout où saint Jean célébrait devant elle le sacrifice de la messe. Marie n'a pas le caractère sacerdotal, elle ne peut en exer­cer les fonctions, mais elle a reçu, comme le dit M. Olier, « la plénitude de l'esprit du sacerdoce » qui est l'esprit du Christ rédempteur, aussi pénétrait-elle bien plus pro­fondément que saint Jean le mystère de nos autels. Son titre de Mère de Dieu dépasse du reste le sacerdoce, des ministres du Sauveur, elle nous a donné le prêtre et la victime du sacrifice de la Croix et elle s'est offerte avec lui.  La sainte messe était pour elle à un degré que nous ne soupçonnons pas le mémorial et en substance la continua­tion du sacrifice de la Croix. C'est que sur le Calvaire, Marie avait eu le cœur transpercé par le glaive de la dou­leur ; la force et la tendresse de son amour pour son Fils lui avaient fait subir un véritable martyre. La souffrance avait été si profonde que le souvenir ne pourrait rien per­dre de sa vivacité, et il était rappelé par une lumière infuse.
 
Or, sur l'autel, lorsque saint Jean célèbre, Marie re­trouve la même victime que sur la croix. C'est le même Jésus, qui est là réellement présent ; ce n'est pas seule­ment une image, c'est la réalité substantielle du corps du Sauveur, avec son âme et sa divinité. Il n'y a plus, il est vrai, d'immolation sanglante, mais il y a l'immolation sacramentelle, réalisée par la consécration séparée du corps et du précieux sang ; le sang de Jésus est sacramen­tellement répandu sur l'autel. Et cette figure de la mort du Christ est des plus expressives pour celle qui ne peut oublier, qui a toujours au fond de son âme l'image de son très cher Fils maltraité, couvert de plaies, pour celle qui entend encore les injures et les blasphèmes.
 
Source : Livres-mystiques.com
 
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