Le Saint Père Jean-Paul II a été Le Pape de la Miséricorde, et son Pontificat a été marqué par le sceau de la Miséricorde dès son commencement.
Les tâches mêmes que le Seigneur Jésus transmet à Sainte Soeur Faustine sont montrées par le Saint Père Jean Paul II à l'Eglise toute entière qui doit toujours, particulièrement à l'époque actuelle, professer le Mystère de la Miséricorde Divine et le proclamer devant le monde entier par l'acte, la parole et la prière.
Le résumé de son Apostolat de la Miséricorde est au chapitre :
Jean-Paul II, Témoin et Messager de la Miséricorde Divine de notre temps.
Voici quelques extraits de ses propos sur la Miséricorde :
Acte d'abandon à la Miséricorde auteur : Jean-Paul II
Seigneur, voilà plus de soixante-cinq ans que Tu m'as fait le don inestimable de la vie, et depuis ma naissance, Tu n 'as cessé de me combler de Tes grâces et de Ton Amour infini. Au cours de toutes ces années se sont entremêlés de grandes joies, des épreuves, des succès, des échecs, des revers de santé, des deuils, comme cela arrive à tout le monde. Avec Ta grâce et Ton secours, j'ai pu triompher de ces obstacles et avancer vers Toi. Aujourd'hui, je me sens riche de mon expérience et de la grande consolation d'avoir été l'objet de Ton Amour. Mon âme Te chante sa reconnaissance.
Mais je rencontre quotidiennement dans mon entourage des personnes âgées que Tu éprouves fortement : elles sont paralysées, handicapées, impotentes et souvent n'ont plus la force de Te prier, d'autres ont perdu l'usage de leurs facultés mentales et ne peuvent plus T'atteindre à travers leur monde irréel. Je vois agir ces gens et je me dis : "Si c'était moi ?".
Alors, Seigneur, aujourd'hui même, tandis que je jouis de la possession de toutes mes facultés motrices et mentales, je T'offre à l'avance mon acceptation à ta Sainte volonté, et dès maintenant je veux que si l'une ou l'autres de ces épreuves m'arrivait, elle puisse servir à Ta gloire et au salut des âmes. Dès maintenant aussi, je Te demande de soutenir de Ta grâce les personnes qui auraient la tâche ingrate de me venir en aide.
Si, un jour, la maladie devait envahir mon cerveau et anéantir ma lucidité, déjà, Seigneur, ma soumission est devant Toi et se poursuivra en une silencieuse adoration. Si, un jour, un état d'inconscience prolongée devait me terrasser, je veux que chacune de ces heures que j'aurai à vivre soit une suite ininterrompue d'actions de grâce et que mon dernier soupir soit aussi un soupir d'Amour. Mon âme, guidée à cet instant par la main de Marie, se présentera devant Toi pour chanter Tes louanges éternellement.
(Prière de Jean-Paul II écrite pour son anniversaire, le 18 mai 1985).
Homélie intégrale du Saint Père Jean-Paul II
pour la béatification de Soeur Maria Faustyna Kowalska
Place Saint Pierre en Italie , le 18 avril 1993.
"Il faut que l'Eglise de notre temps, gardant toujours dans son coeur l'éloquence de ces paroles inspirées et les appliquant aux expériences et aux souffrances de la grande famille humaine, prenne une conscience plus profonde et plus motivée de la nécessité de rendre témoignage à la Miséricorde de Dieu dans toute sa mission, conformément à la tradition de l'ancienne et de la nouvelle Alliance, et surtout à la suite de Jésus Christ Lui-même et de ses apôtres. L'Eglise doit rendre témoignage à la Miséricorde de Dieu révélée dans le Christ en toute Sa mission de Messie, en la professant tout d'abord comme vérité salvifique de Foi nécessaire à une vie en harmonie avec la Foi, puis en cherchant à l'introduire et à l'incarner dans la vie de ses fidèles, et autant que possible dans celle de tous les hommes de bonne volonté. Enfin, l'Eglise - professant la Miséricorde et lui demeurant toujours fidèle - a le droit et le devoir d'en appeler à la Miséricorde de Dieu, de l'implorer en face de toutes les formes de mal physique et moral, devant toutes les menaces qui s'appesantissent à l'horizon de la vie de l'humanité contemporaine" (DM VII).
"L'Eglise vit d'une vie authentique lorsqu'elle professe et proclame la Miséricorde, attribut le plus admirable du Créateur et du Rédempteur, et lorsqu'elle conduit les hommes aux sources de la Miséricorde du Sauveur, dont elle est la dépositaire et la dispensatrice. Dans ce cadre, la méditation constante de la Parole de Dieu, et surtout la participation consciente et réfléchie à l'Eucharistie et au sacrement de pénitence ou de réconciliation, ont une grande signification" (DM 13).
"l'Eglise professe la Miséricorde de Dieu révélée dans le Christ Crucifié et Ressuscité non seulement par les Paroles de Son enseignement, mais surtout par la pulsation la plus intense de la vie de tout le peuple de Dieu. Grâce à ce témoignage de vie, l'Eglise accomplit sa mission propre de peuple de Dieu, mission qui participe à la mission messianique du Christ Lui-même et qui, en un certain sens, la continue" (DM 13).
"Jésus Christ nous a enseigné que l'homme non seulement reçoit et expérimente la Miséricorde de Dieu, mais aussi qu'il est appelé à "faire Miséricorde" aux autres : "Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde" (120). Dans ces paroles, l'Eglise voit un appel à l'action, et elle s'efforce de pratiquer la Miséricorde. Si toutes les béatitudes du Sermon sur la montagne indiquent la route de la conversion et du changement de vie, celle qui concerne les Miséricordieux est, à cet égard, particulièrement parlante. L'homme parvient à l'amour Miséricordieux de Dieu, à sa Miséricorde, dans la mesure où lui-même se transforme intérieurement dans l'esprit d'un tel Amour envers le prochain" (DM 14).
"En ce sens, le Christ Crucifié est pour nous le modèle, l'inspiration et l'incitation la plus haute. En nous fondant sur ce modèle émouvant, nous pouvons en toute humilité manifester de la Miséricorde envers les autres, sachant qu'Il la reçoit comme si elle était témoignée à Lui-même. D'après ce modèle, nous devons aussi purifier continuellement toutes nos actions et toutes nos intentions dans lesquelles la Miséricorde est comprise et pratiquée d'une manière unilatérale, comme un bien qui est fait aux autres. Car elle est réellement un acte d'Amour Miséricordieux seulement lorsque, en la réalisant, nous sommes profondément convaincus que nous la recevons en même temps de ceux qui l'acceptent de nous. Si cet aspect bilatéral et cette réciprocité font défaut, nos actions ne sont pas encore des actes authentiques de Miséricorde; la conversion, dont le chemin nous a été enseigné par le Christ dans Ses Paroles et Son exemple jusqu'à la Croix, ne s'est pas encore pleinement accomplie en nous; et nous ne participons pas encore complètement à la source magnifique de l'Amour Miséricordieux, qui nous a été révélée en Lui" (DM 14).
"C'est pourquoi l'Eglise doit considérer comme un de ses principaux devoirs - à chaque étape de l'histoire, et spécialement à l'époque contemporaine - de proclamer et d'introduire dans la vie le Mystère de la Miséricorde, révélé à son plus haut degré en Jésus Christ. Ce Mystère est, non seulement pour l'Eglise elle-même comme communauté des croyants mais aussi, en un certain sens, pour tous les hommes, source d'une vie différente de celle qu'est capable de construire l'homme exposé aux forces tyranniques de la triple concupiscence qui sont à l'?uvre en lui. Et c'est au nom de ce Mystère que le Christ nous enseigne à toujours pardonner. Combien de fois répétons-nous les paroles de la prière que Lui-même nous a enseignée, en demandant : "Pardonne-nous nos offenses comme nous pardonnons aussi à ceux qui nous ont offensés", c'est-à-dire à ceux qui sont coupables à notre égard" (DM 14).
"L'Eglise proclame la vérité de la Miséricorde de Dieu, révélée dans le Christ Crucifié et Ressuscité, et elle la professe de différentes manières. Elle cherche en outre à exercer la Miséricorde envers les hommes grâce aux hommes, voyant en cela une condition indispensable de sa préoccupation pour un monde meilleur et "plus humain", aujourd'hui et demain. Cependant, à aucun moment ni en aucune période de l'histoire - surtout à une époque aussi critique que la nôtre -, l'Eglise ne peut oublier la prière qui est un cri d'appel à la Miséricorde de Dieu face aux multiples formes de mal qui pèsent sur l'humanité et la menacent. Tel est le droit et le devoir fondamental de l'Eglise, dans le Christ Jésus : C'est le droit et le devoir de l'Eglise envers Dieu et envers les hommes. Plus la conscience humaine, succombant à la sécularisation, oublie la signification même du mot de "Miséricorde"; plus, en s'éloignant de Dieu, elle s'éloigne du Mystère de la Miséricorde, plus aussi l'Eglise a le droit et le devoir de faire appel au Dieu de la Miséricorde "avec de grands cris".
Ces "grands cris" doivent caractériser l'Eglise de notre temps; ils doivent être adressés à Dieu pour implorer Sa Miséricorde, dont l'Eglise professe et proclame que la manifestation certaine est advenue en Jésus Crucifié et Ressuscité, c'est-à-dire dans le Mystère Pascal. C'est ce Mystère qui porte en soi la révélation la plus complète de la Miséricorde, de l'Amour plus fort que la mort, plus fort que le péché et que tout mal, de l'Amour qui retient l'homme dans ses chutes les plus profondes et le libère des plus grandes menaces" (DM 15).
"Au nom de Jésus Christ Crucifié et Ressuscité, dans l'esprit de Sa mission messianique toujours présente dans l'histoire de l'humanité, nous élevons notre voix et nos supplications pour que se révèle encore une fois, à cette étape de l'histoire, l'Amour qui est dans le Père; pour que, par l'action du Fils et du Saint Esprit, il manifeste Sa présence dans notre monde contemporain, plus fort que le mal, plus fort que le péché et que la mort. Nous supplions par l'intermédiaire de Celle qui ne cesse de proclamer "la Miséricorde de génération en génération", et aussi de ceux qui ont déjà vu s'accomplir totalement en eux les Paroles du Sermon sur la montagne" : "Bienheureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde" (DM 15).
"Et toi, Faustine, don de Dieu à notre temps, don de la terre de Pologne à toute l'Eglise, obtiens-nous de percevoir la profondeur de la Miséricorde Divine, aide-nous à en faire l'expérience vivante et à en témoigner à nos frères. Que ton message de lumière et d'espérance se diffuse dans le monde entier, pousse les pécheurs à la conversion, dissipe les rivalités et les haines, incite les hommes et les nations à la pratique de la fraternité. Aujourd'hui, en tournant le regard avec toi vers le visage du Christ Ressuscité, nous faisons nôtre ta prière d'abandon confiant et nous disons avec une ferme espérance" : "Jésus, j'ai confiance en Toi" !
Jean-Paul II à Cracovie-Lagiewniki (Pologne) , le 07 juin 1997
"Heureux les Miséricordieux, car ils obtiendront Miséricorde (Mt 5,7) ! Chères S?urs ! Choisissant parmi vous la bienheureuse Faustine, le Christ a fait de votre Congrégation gardienne de ce lieu et en même temps, Il vous a appelées à un Apostolat particulier, celui de Sa Miséricorde. Je vous prie d'accomplir cette ?uvre. L'homme d'aujourd'hui a besoin de votre proclamation de la Miséricorde ; il a besoin de vos ?uvres et de votre prière pour obtenir la Miséricorde. Ne négligez aucune de ces dimensions de la Miséricorde".
Jean-Paul II au Parc Blonia à Cracovie (Pologne) , le 15 juin 1999
"Transmettez aux générations futures le message de la Miséricorde Divine, qui s'est complu à choisir cette ville pour se manifester au monde. Au terme du vingtième siècle, le monde semble plus que jamais avoir besoin de ce message. Apportez-le aux temps nouveaux, comme germe d'espérance et gage de salut". (...) "Tournant le regard vers le sanctuaire de ?agiewniki, je rends grâce à Dieu d'avoir voulu choisir l'Eglise de Cracovie comme témoin particulier de la Miséricorde. Je vous prie, mes frères et s?urs, de porter la Miséricorde à tous ceux qui en ont besoin. Soyez apôtres de la Miséricorde Divine. Soyez-le maintenant et dans le millénaire nouveau. Que Dieu vous bénisse".
Propos de Jean-Paul II sur la Miséricorde
lors de la canonisation de Soeur Faustine , le 30 avril 2000
"Amour de Dieu et Amour des frères sont indissociables, comme nous le rappelle la première lettre de Jean : "Nous reconnaissons que nous aimons les enfants de Dieu lorsque nous aimons Dieu et que nous accomplissons ses commandements" (1 Jn 5,2). L'apôtre nous appelle ici à la vérité de l'Amour, nous indiquant que l'observance des commandements en est la mesure et le critère".
"En effet, il n'est pas facile d'aimer d'un Amour profond, fait d'authentique don de soi. Cet Amour ne s'apprend qu'à l'école de Dieu, à la chaleur de Sa charité. En fixant sur lui notre regard, en nous mettant en parfaite harmonie avec Son Coeur de Père, nous devenons capables de regarder nos frères avec des yeux nouveaux, dans une attitude de gratuité et de partage, de générosité et de pardon".
"Tout cela est Miséricorde" !
"C'est de cet Amour que l'humanité d'aujourd'hui doit s'inspirer pour affronter la crise du sens, les défis des besoins les plus divers, surtout l'exigence de sauvegarder la dignité de toute personne humaine. Le message de la Divine Miséricorde est ainsi, implicitement, également un message sur la valeur de tout homme. Toute personne est précieuse aux yeux de Dieu, pour chacun le Christ a donné Sa vie, à tous le Père fait don de Son Esprit et offre l'accès à Son intimité".
" (...) Aujourd'hui, ma joie est véritablement grande de proposer à toute l'Eglise, qui est presque un don de Dieu pour notre temps, la vie et le témoignage de Soeur Faustine Kowalska. La Divine Providence a voulu que la vie de cette humble fille de la Pologne soit totalement liée à l'histoire du vingtième siècle, le siècle que nous venons de quitter. C'est, en effet, entre la Première et la Seconde Guerre mondiale que le Christ lui a confié son message de Miséricorde. Ceux qui se souviennent, qui furent témoins et qui prirent part aux événements de ces années et des atroces souffrances qui en découlèrent pour des millions d'hommes, savent bien combien le message de la Miséricorde était nécessaire".
"Jésus dit à S?ur Faustine : "L'humanité ne trouvera pas la paix, tant qu'elle ne se tournera pas avec confiance vers ma Miséricorde" (300). A travers l'oeuvre de la religieuse polonaise, ce message s'est lié à jamais au vingtième siècle, dernier du second millénaire et pont vers le troisième millénaire. Il ne s'agit pas d'un message nouveau, mais on peut le considérer comme un don d'illumination particulière, qui nous aide à revivre plus intensément l'Evangile de Pâques, pour l'offrir comme un rayon de lumière aux hommes et aux femmes de notre temps".
"Que nous apporteront les années qui s'ouvrent à nous? Quel sera l'avenir de l'homme sur la terre? Nous ne pouvons pas le savoir. Il est toutefois certain qu'à côté de nouveaux progrès ne manqueront pas, malheureusement, les expériences douloureuses. Mais la lumière de la Miséricorde Divine, que le Seigneur a presque voulu remettre au monde à travers le charisme de S?ur Faustine, illuminera le chemin des hommes du troisième millénaire".
" (...) La canonisation de Soeur Faustine revêt une éloquence particulière : A travers cet acte, j'entends transmettre aujourd'hui ce message au nouveau millénaire. Je le transmets à tous les hommes afin qu'ils apprennent à connaître toujours mieux le véritable visage de Dieu et le véritable visage de leurs frères".
"Comme le monde d'aujourd'hui a besoin de la Miséricorde de Dieu ! Sur tous les continents, du plus profond de la souffrance humaine, semble s'élever l'invocation de la Miséricorde. Là où dominent la haine et la soif de vengeance, là où la guerre sème la douleur et la mort des innocents, la grâce de la Miséricorde est nécessaire pour apaiser les esprits et les coeurs, et faire jaillir la paix. Là où manque le respect pour la vie et pour la dignité de l'homme, l'amour Miséricordieux de Dieu est nécessaire, car à sa lumière se manifeste la valeur inestimable de chaque être humain. La Miséricorde est nécessaire pour faire en sorte que chaque injustice du monde trouve son terme dans la splendeur de la vérité".
"C'est pourquoi, aujourd'hui, dans ce sanctuaire, je veux confier solennellement le monde à la Divine Miséricorde. Je le fais avec le désir que le message de l'amour Miséricordieux de Dieu, proclamé ici à travers Sainte Faustine, atteigne tous les habitants de la terre et remplisse leur c?ur d'espérance. Que ce message se diffuse de ce lieu dans toute notre Patrie bien-aimée et dans le monde. Que s'accomplisse la promesse solide du Seigneur Jésus ; c'est d'ici que doit jaillir "l'étincelle qui préparera le monde à sa venue ultime" (cf. Petit Journal 1732).
Il faut allumer cette étincelle de la grâce de Dieu. Il faut transmettre au monde ce feu de la Miséricorde". "Dans la Miséricorde de Dieu, le monde trouvera la paix, et l'homme trouvera le bonheur ! Je confie ce devoir, très chers frères et s?urs, à l'Eglise qui est à Cracovie et en Pologne, et à tous les fidèles de la Divine Miséricorde, qui viendront ici de Pologne et du monde entier. Soyez des témoins de la Miséricorde" !
Jean-Paul II au Parc Blonia à Cracovie (Pologne) , le 18 août 2002
"Depuis le début de son existence, l'Eglise, se réclamant du Mystère de la Croix et de la Résurrection, prêche la Miséricorde de Dieu, signe d'espérance et source de salut pour l'homme. Il semble toutefois qu'aujourd'hui, elle soit appelée de façon particulière à annoncer au monde ce message. Elle ne peut négliger cette mission, si c'est Dieu Lui-même qui l'y appelle à travers le témoignage de Sainte Faustine".
"Dieu a choisi pour cela notre époque. Peut-être parce que le XXème siècle, en dépit des incontestables succès remportés dans de nombreux domaines, a été particulièrement marqué par le Mystère de l'iniquité. Avec cet héritage de bien mais également de mal, nous sommes entrés dans le nouveau millénaire. Face à l'humanité s'ouvrent de nouvelles perspectives de développement et, dans le même temps, des dangers jusqu'à présent inconnus. Souvent, l'homme vit comme si Dieu n'existait pas et prend même la place de Dieu. Il s'arroge le droit du Créateur d'interférer dans le Mystère de la vie humaine. Il veut décider, à travers des manipulations génétiques, de la vie de l'homme et déterminer la limite de la mort. En repoussant les lois Divines et les principes moraux, il porte ouvertement atteinte à la famille. Il tente de diverses façons de faire taire la voix de Dieu dans le c?ur des hommes ; il veut faire de Dieu le "grand absent" dans la culture et dans la conscience des peuples. Le "Mystère de l'iniquité" continue de marquer la réalité du monde".
"En faisant l'expérience de ce Mystère, l'homme vit la peur de l'avenir, du vide, de la souffrance, de l'anéantissement. Peut-être précisément à cause de cela, c'est comme si le Christ, à travers le témoignage d'une humble Soeur, était entré à notre époque pour indiquer clairement la source du réconfort et de l'espérance qui se trouve dans l'éternelle Miséricorde de Dieu".
"Il faut faire retentir le message de l'Amour Miséricordieux avec une vigueur renouvelée. Le monde a besoin de cet Amour. L'heure est venue de faire parvenir le message du Christ à tous : En particulier à ceux dont l'humanité et la dignité semblent se perdre dans le Mysterium iniquitatis".
"L'heure est venue où le message de la Divine Miséricorde doit répandre l'espérance dans les c?urs et devenir l'étincelle d'une nouvelle civilisation : La civilisation de l'Amour".
"L'Eglise désire annoncer inlassablement ce message, non seulement par des paroles ferventes, mais par une pratique ardente de la Miséricorde".